La vie de fugitif que ce prétentieux révérend a optée est plus compliquée, très incertaine, hautement immorale et rend psychologiquement plus vulnérable que la vie pénitentiaire au Québec
Voici un mois que le révérend Paul Mukendi avait choisi, de façon délibérée et préméditée, de se désolidariser des principes d’action de Jésus-Christ et de renier sa foi en la puissance divine, en fuyant vilainement la décision judiciaire de 8 ans de prison au Québec.
Pourtant, la vie de fugitif que ce prétentieux révérend a optée est plus compliquée, très incertaine, hautement immorale et rend plus vulnérable que la vie pénitentiaire au Québec. Une vie de fugitif qui altère drastiquement la qualité de vie et d’existence de sa famille restreinte dont sa femme : « Ma femme, je suis au courant de tout ce qu’on te fait subir à cause de moi. Toutes ces humiliations qu’on ne peut plus me faire subir maintenant sont dirigées contre toi : ces perquisitions, arrestations arbitraires, ces descentes policières durant le moment de culte et à la maison, j’aurais tant aimé pouvoir te l’épargner, mais malheureusement, la seule chose que je peux t’offrir en ce moment, c’est ma gratitude… », C’est en ces termes que Paul Mukendi s’est exprimé à sa femme, dès les premiers instants d’une vidéo d’environ 28 minutes diffusée sur la page Facebook Ministère Paul Mukendi, le 18 septembre 2021.
Paul Mukendi a malencontreusement choisi d’emprisonner hermétiquement son esprit en gardant son corps en partielle liberté
Fait troublant, au lieu de laisser seul son corps être emprisonné, Paul Mukendi a malencontreusement choisi d’emprisonner hermétiquement son esprit en gardant son corps en partielle liberté. Ainsi, il peut monter sur tous les toits du monde, beau discourir, tout affirmer ou brandir son innocence à l’unisson avec les adeptes de son église, mais la nuit arrivée, à chacun sa qualité de sommeil et de rêve. Incontestablement, la mauvaise qualité ou la courte durée des sommeils de Paul Mukendi n’ont d’égale à ceux des membres de son église présentement. À l’exemple du salut, l’infraction et la paix intérieure sont individuels et non transférable.
Comme à tout point du monde, le Québec et le Canada n’ont pas encore atteint la perfection sociale. Cependant, la main dans la main, la province et son pays visent constamment la perfection de la société humaine, notamment par la justice. Indiscutablement, il n’existe pas de persécution au Québec, encore moins au Canada. Contrairement à l’argumentation sophiste que développe et propage Paul Mukendi à l’attention de qui veut l’entendre, le Québec et le Canada contemporains n’ont aucune expertise en sponsoring de la persécution, de l’esclavage ou de la traite humaine. Fort heureusement, le cas du condamné fugitif Paul Mukendi est une exception rarissime, et son contraire, la règle typique de la société québécoise et canadienne.
A travers le monde, hormis Jésus-Christ humilié par la justice populaire sous Ponce Pilate, il y a des personnes qui ont été victimes d’erreurs judiciaires et condamnés à tort par des cours et tribunaux, néanmoins, elles ont avec philosophie et tranquillité de l’esprit accepté de purger leurs peines pendant des années et/ou plusieurs décennies pour être acquitté ou réhabilité par la suite au dévoilement de nouveaux éléments
Si et seulement si, Paul Mukendi était un vrai leader chrétien, il n’aurait jamais pris la poudre d’escampette, à l’annonce de sa condamnation par les juges. Car, à travers le monde, hormis Jésus-Christ humilié par la justice populaire sous Ponce Pilate, il y a des personnes qui ont été victimes d’erreurs judiciaires et condamnés à tort par des cours et tribunaux, néanmoins, elles ont, avec philosophie et tranquillité de l’esprit, accepté de purger leurs peines pendant des années et/ou plusieurs décennies pour être acquitté ou réhabilité par la suite au dévoilement de nouveaux éléments. Dans ce registre, le Canada est parmi les rares pays au monde qui ont initié et appliquent la justice réparatrice par des programmes variés dont le Programme de justice autochtone; le Programme juridique de partenariats et d’innovation; le Programme de financement des services de justice pour les jeunes et le Fonds d’aide aux victimes.