Le bras de fer entre les militaires installés à Niamey et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) continue. Les putschistes restent intransig...
Tsala Dimbuene Zacharie, Président du Conseil d’Administration |
Kazadi Lubatshi Claude, Administrateur-Directeur Général |
« On reconnaît l’arbre par son fruit » dit un proverbe très populaire. Dès lors, un simple tour d’horizon des sociétés africaines permettrait d’en arriver à la conclusion suivante : « Tout va mal ». Premièrement, la sociopolitique des nations africaines reste préoccupante : il y a plus d’un demi-siècle que les affaires publiques sont globalement contre-productives dans beaucoup de pays africains ! Les sociétés africaines sont les seules où les armes restent un moyen d’accession au pouvoir, les guerres entre clans/tribus persistent, la bonne gouvernance se caractérise par des mandats présidentiels longs et improductifs, la corruption est structurelle. Deuxièmement, les sociétés africaines sont celles qui tirent éternellement de l’arrière en termes du bien-être des populations si l’on en croit l’indice du développement humain dans le monde.
Dans ce tableau préoccupant, il est clair, sans pointer un doigt accusateur, qu’il y a une crise de « leadership » en Afrique et dans le monde. Crise du leadership sur le plan intellectuel, politique, spirituel et psychologique. Les jeunes africains sont restés sous l’ombre plutôt que sous la lumière de la classe dirigeante aux pouvoirs.
Sur le plan intellectuel, l’Afrique ne souffre pas actuellement du manque d’éminents intellectuels formés dans les meilleures universités américaines et européennes. Théoriquement, ils peuvent donc concurrencer avec tous les pays du monde. Mais comme nous le disions en luminaire, il n’en sort rien de concret qui puisse avoir un impact immédiat sur les vrais défis que doivent relever les nations africaines. Dès lors, quel est le goût de ces fruits produits par ce grand arbre qu’est « l’élite africaine » ? D’aucuns pourraient arguer pour dénoncer/condamner les structures nationales pour expliquer leur inefficacité. Cela est défendable certes. Mais « l’élite » devrait être composée de ceux-là qui sont capables de faire la différence quelles que soient les circonstances. Nous n’en sommes pas rendus là, au point de balayer du revers de la main de cet argument fantaisiste. Parmi les décideurs des nations africaines, l’élite est bien présente depuis longtemps mais le bilan reste à scruter pour celui qui veut en savoir davantage.
Sur le plan politique, plus de cinquante ans après la première vague des indépendances africaines, la démocratie et la bonne gouvernance doivent être enseignées aux dirigeants africains comme à des écoliers/élèves/étudiants dans des auditoires ou des amphithéâtres. On pourrait s’en douter si les leçons sont bien assimilées au vu des résultats dans les sociétés africaines. Les règles démocratiques sont foulées aux pieds pour l’exercice et la conservation du pouvoir et faire ainsi obstacle à l’alternance politique.
Sur le plan spirituel, l’Afrique croyante doute de sa propre existence. Il y a un grand fossé entre les théories enseignées dans les églises et la vie pratique. Combien de fois les élus de Dieu ont-ils été à l’origine des scandales politiques et socioculturels en Afrique même s’il n’est pas possible de généraliser? Où est l’amour de Dieu qui devrait caractériser les frères et les sœurs ? Où est la paix divine tant rêvée ?
Sur le plan psychologique, il est possible d’écrire des tonnes de thèse de maîtrise et de doctorat sur les déséquilibres psychologiques que vivent les nations africaines. Comment peut-on penser développer l’Afrique lorsque, fuyant ses responsabilités républicaines, les sources de solution sont quasiment extraverties? Ce déséquilibre psychologique entraîne un déracinement qui empêche les manières de penser « positives » à l’endroit de l’Afrique et bloque en même temps son développement et celui du monde.
Il découle de ce constat qu’il existe une impérieuse nécessité de doter la jeunesse de l’Afrique et d’autres parties du monde en développement, des infrastructures communicationnelles qui répondraient spécifiquement à cette question, en vue d’un leadership adapté au rythme des événements, des courants et de grandes mutations de la planète... D’où le titre éditorial « Le Nouvel Afrik’1 » : Une nouvelle Afrique, un nouveau Monde, par des jeunes incarnant des valeurs, s’inspirant des initiatives de reconstruction en cours et visant toujours plus haut, la pole position ou la position de tête.
Dans un monde dominé actuellement par les technologies de l’information et de la communication, un organe et un site web professionnel d’information spécialement destiné aux jeunes qui aspirent à la vie publique locale, nationale et internationale, une véritable vitrine susceptible de garantir la visibilité, la lisibilité, l’exploration et la découverte des talents, des ambitions, des différentes visions, des idéaux, des actions, des compétences, des valeurs, des qualités, des particularités et les spécificités de jeunes, remplirait en partie ces exigences.
« Cent Tambours Mille Trompettes s.a.r.f. » et son titre éditorial « Le Nouvel Afrik’1 », c’est également une opportunité pour le développement d’un marketing politique mieux adapté à des milliers des jeunes aspirant ardemment à la fonction publique locale, nationale et internationale, mais confrontés à de nombreux et complexes défis de changement véritable dans leurs communautés respectives.
« Cent Tambours Mille Trompettes s.a.r.f. » et son titre éditorial « Le Nouvel Afrik’1 » constituent, sans doute, une recette médiatique et politique arc en ciel, une chance pour la stabilité, la paix et le développement durable de l’Afrique et du monde entier
« Cent Tambours Mille Trompettes s.a.r.f » et son titre éditorial « Le Nouvel Afrik’1 » feraient un meilleur complément spécifique à la vision de promotion anticipative et professionnelle du leadership des jeunes africains, à la mesure d’innombrables enjeux du monde actuel.
Voici, enfin, arrivé le moment de dévoiler publiquement les premiers détails de notre arborescente idée d’encourager les initiatives de développement en cours en Afrique, d’une part, et d’offrir à la jeunesse africaine et du monde, un espace médiatique particulier, en vue de sa visibilité, son accompagnement structuré et averti dans l’accomplissement de ses plus grands rêves, ses plus merveilleuses ambitions et ses plus grands rendez-vous avec l’histoire, d’autre part.
Vous joindre à nous constitue un grand apport à l’émergence et la consolidation du leadership des jeunes en Afrique pour le renouveau du monde entier : crédo séculaire des sages africains. Il est temps de repenser collectivement l’Afrique et le monde. Cela n’est certes pas facile, mais il faut commencer et, plus important, il faut y croire.
La balle roule sur votre terrain. Manifestez-vous !
Bienvenue !
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