Les journalistes congolais connaissent beaucoup de vérités et faits susceptibles de contribuer à l'accélération de l'amélioration de la vie démocratique, des droits humains, des conditions de vie de la majorité des Congolais
Universellement, la presse constitue le quatrième pouvoir. Cette position sociopolitique a été consolidée depuis la dénonciation et les investigations de Bob Woodward et Carl Bernstein, deux journalistes de Washington Post dans l'Affaire "Watergate" qui aboutit en 1973 à la démission du président des États Unis d'Amérique, Richard Nixon, surnommé "Le Magnifique".
Cependant, le mérite de la presse n'est pas simplement le fait de faire tomber un gouverneur de province, un ministre, un premier ministre, un gouvernement, un président, un roi ou un monarque, mais c'est surtout le fait d'aider au quotidien, par une abondante collecte, un meilleur traitement et de meilleures conditions de diffusion des informations, le plus misérable des congolais à s'approprier aussi les richesses du pays et de pouvoir obtenir durablement l'augmentation de ses revenus ainsi que l'amélioration de ses conditions de vie. Travaillant énéralement dans des conditions socioéconomiques précaires et placée dans l'état de mendicité quotidienne, la presse congolaise, dans une certaine mesure et à plus d'un moment de la vie nationale, a soutenu la propension des dictatures et des antivaleurs. Les journalistes congolais connaissent beaucoup de vérités et faits susceptibles de contribuer à l'accélération de l'amélioration de la vie démocratique, des droits humains, des conditions de vie de la majorité des Congolais. Ce faisant, il faut avoir des convictions, posséder une certaine détermination même au prix de sa vie. C’est cela être journaliste engagé pour la cause des peuples.
Le motif du silence est tout simple: l'accès égoïste à la mangeoire, au matériel, au bien-être par l'accumulation des biens et avoirs en échange de la "congélation ou gel des informations et vérité édifiantes" dans les chambres et officines des détenteurs du pouvoir d'État
En RD Congo, les journalistes ont souvent versé dans une forme de somnolence attitrée, parce qu’ils manquent de rigueur et d’impartialité. À ce titre, ils n'ont pas dévoilé les vérités et faits, à la suite des violations répétées de la loi sur la liberté de la presse par l'autorité politique, moins par carence de l'encre ou par manque d'espace dans son journal, sa radio ou sa télévision encore moins par le refus du peuple de le lire, le suivre ou le croire. Le motif du silence est tout simple: l'accès égoïste à la mangeoire, au matériel, au bien-être par l'accumulation des biens et avoirs en échange de la "congélation ou gel des informations et vérité édifiantes" dans les chambres et officines des détenteurs du pouvoir d'État.
Les chantres des régimes avilissants ont un succès éphémère
Ausculter l'espace médiatique congolais à contre-jour permet de repérer des traitres et sapeurs de la république parmi les employeurs et les employés des certains organes de presse. Ils pensent rejoindre pour longtemps le club de "faux bourgeois" qui dégagent sans gêne l'odeur de pauvreté à travers les rues et les sentiers du pays. Au nom du principe de vases communicants, la misère et la pauvreté finissent mystérieusement à les rattraper, même au soir glacial de leurs vies. Oubliant, pas toujours en état d'ébriété ou d'amnésie passagère, que les chantres des régimes avilissants ont un succès éphémère...Ils déchantent toujours à la fin. Pourtant, ils croient tous, au départ, être capables de réinventer la roue de l'histoire...qui lamine facilement de minuscules idées ne sachant pas échapper aux règles du cosmos ou résister face aux épreuves du temps et de la nature.