Charles Michel et son équipe sont entrés en fonction le 11 octobre 2014, en jurant fidélité au Roi et obéissance à la constitution et aux lois du peuple Belge
Après des semaines de tractations politiques, les partis MR-NVA-Open/VLD et CDV avaient signé un accord global de gouvernement le 7 octobre 2014. Environ 1500 militants du Mouvement Réformateur (MR) réunis en congrès avaient approuvé à l’unanimité la participation à ce gouvernement le 8 octobre 2014. Ainsi, Charles Michel avait été désigné premier ministre pour un gouvernement inédit à la « suédoise » visant, entre autres, la création des emplois. Charles Michel et son équipe sont entrés en fonction le 11 octobre 2014, en jurant fidélité au Roi et obéissance à la constitution et aux lois du peuple Belge.
Le 14 octobre 2014, il avait fait sa déclaration de politique générale devant les députés en dévoilant, entre autres, les grandes lignes de l’accord obtenu avec ses partenaires. A l’issue d’un débat houleux, il avait pu obtenir la confiance de la majorité des députés.
Dès sa prise des fonctions, afin de répondre rapidement, efficacement et dans la transparence aux attentes de tous les citoyens belges, Charles Michel et son gouvernement s’étaient efforcés de tenir le taureau par les cornes en déposant, dans les délais réglementaires, un budget à forte orientation socioéconomique auprès des instances européennes et du parlement belge. Visiblement, Charles Michel se choisit d’être un premier ministre belge marathonien.
Au total, plus d’une dizaine de Conseils des ministres en présences physique et électroniques, plus d’une centaine des dossiers y ont été débattus, délibérés et tranchés. Curieusement, Charles Michel a passé 50 heures au Parlement belge pour défendre la politique générale et l’action de son gouvernement, renseignent des sources dignes de foi
Tout en se déployant spectaculairement dans la vie internationale, Charles Michel a dépensé sans ménagement de grandes énergies à travers son gouvernement. Le jeune Premier ministre a coordonné un travail soutenu du Gouvernement. Au total, plus d’une dizaine de Conseils des ministres en présences physique et électroniques, plus d’une centaine des dossiers y ont été débattus, délibérés et tranchés. Curieusement, Charles Michel a passé 50 heures au Parlement belge pour défendre la politique générale et l’action de son gouvernement, renseignent des sources dignes de foi.
Préalablement rodé, Charles Michel avait intégré sans difficulté le concert des activités internationales en s’inscrivant confortablement et particulièrement dans la politique européenne. En effet, Il multiplie des rencontres, visites et discussions très constructives sur des questions majeures du monde, de l’Europe, de l’Afrique dont la RD Congo.
Charles Michel a bel bien été un premier ministre belge marathonien durant les 150 premiers jours de son gouvernement. En voici quelques preuves :
Le 22 octobre 2014, il avait participé à la réception au Château Royal de Laeken en l’honneur des sportifs qui se sont distingués en 2013 et 2014.
Charles Michel n’a pas dérogé aux traditionnels 11 et 15 novembre...
Il avait convoqué son premier conseil des ministres le 23 octobre2014, avant d’effectuer, le 27 octobre 2014, sa première visite officielle aux Pays-Bas pour rencontrer le Ministre-Président, Mark Rutte et aborder des sujets de relations bilatérales entre la Belgique et les Pays-Bas, notamment la coopération transfrontalière, les transports et infrastructures.
Le 28 octobre 2014, en présence du Roi et de la Reine, de la Chancelière allemande Angela Merkel et de nombreux chefs d’État et de Gouvernement étrangers, la Belgique avait commémoré le 28 octobre à Nieuport et Ypres le centième anniversaire de la bataille de l’Yser et de la première bataille d’Ypres, en marge duquel Charles Michel avait appelé à combattre les égoïsmes et les replis sur soi en mémoire des victimes de la Première guerre mondiale.
Charles Michel n’a pas dérogé aux traditionnels 11 et 15 novembre pour respectivement rendre hommage au Soldat Inconnu à la Colonne du Congrès à Bruxelles, commémorer des victimes des deux Guerres Mondiales et des opérations à l'étranger et, avec tous les Belges à travers le monde, célébrer solennellement la fête du Roi.
Entretemps, Charles Michel avait effectué sa première visite officielle à Paris. Le président français et le Premier ministre belge avaient eu un entretien d’une heure, où il avait été question de quelques thèmes importants pour les deux pays : la situation économique, la défense, la francophonie, ou encore les combattants étrangers, l’Afrique et la lutte contre Ebola
À la tête du gouvernement aux allures d’un cycliste en compétition, Il n’avait pas également manqué de féliciter vivement Greg Van Avermaet qui avait remporté le vélo de cristal 2014 !
L’histoire retiendra que Charles Michel est le premier Premier ministre francophone belge à représenter la Belgique au Sommet de la Francophonie, du 28 au 30 novembre dernier
Ne voulant pas louper les opportunités de redécouverte des vestiges de l’histoire, le 21 novembre 2014, Charles Michel, en marge de sa rencontre avec la Chancelière Angela Merkel, avait profité de l’occasion pour visiter le mémorial du Mur de Berlin.
Afin de témoigner son indéfectible engagement pour le respect des droits de la femme et de la jeune fille, le 24 novembre 2014, Charles Michel avait reçu officiellement de l'Amnesty International, pour une réponse davantage recadrée de la part de son gouvernement, une pétition de 23.000 signatures contre les violences sexuelles.
Le 25 novembre 2014, il avait effectué le déplacement au Conseil de l'Europe à Strasbourg et y avait participé à accueil du Pape François.
A Dakar, le 28 novembre 2014, Charles Michel, nouvellement investi et en personnage hautement symbolique, avait débarque à l’aéroport Léopold Sédar Senghor en costume demi-dakar , en vue de s’allier étroitement avec le peuple sénégalais par les dakaroises et dakarois et pouvoir contribuer efficacement aux travaux du XVème Sommet de la Francophonie. L’histoire retiendra que Charles Michel est le premier Premier ministre francophone belge à représenter la Belgique au Sommet de la Francophonie, du 28 au 30 novembre dernier
Le 5 décembre 2014, Charles Michel avait annoncé officiellement le décès de la Reine Fabiola et avait exprimé ses plus sincères condoléances à Leurs Majestés le Roi Philippe et la Reine Mathilde ainsi qu’à l’ensemble de la Famille royale. En effet, il avait exprimé ses regrets pour « la perte d’une reine qui a fait rayonner l’image de la Belgique à travers le monde entier ».
Spontanément, Charles Michel avait rejoint le monde épris de paix et de justice, à Paris, le 11 janvier 2015, pour participer à la marche républicaine contre le terrorisme
L’actuel gouvernement fédéral de Belgique avait ainsi terminé l’année 2014 sur un ensemble de réalisations concrètes qui se concentrent sur le soutien à la création d’emplois: « Nous mettons tout en œuvre pour protéger et créer des emplois. C’est notre meilleure garantie pour conserver une solidarité forte à travers une sécurité sociale durablement financée », souligne Charles Michel.
Spontanément, Charles Michel avait rejoint le monde épris de paix et de justice, à Paris, le 11 janvier 2015, pour participer à la marche républicaine contre le terrorisme. Choqué et bouleversé par l’attentat à Charlie Hebdo, le Premier Ministre belge avait, illico presto, convoqué le « collège du renseignement et de la sécurité » composé de représentants du comité ministériel du renseignement et de la sécurité. Ce collège est présidé par le conseiller en sécurité du Premier ministre. À la première occasion, Charles Michel avait présenté au Président de la République française François Hollande, au nom du Gouvernement belge, ses sincères condoléances aux familles des victimes et au peuple français.
Qu'à cea ne tienne, le gouvernement belge avait clôturé le mois de janvier 2015 avec une bonne note : les discussions avec les partenaires sociaux connaissaient des très avancées positives sur le chemin de la paix et de la croissance.
Le 2 février 2015, lors des « Journées diplomatiques », Charles Michel avait déclaré, à l’attention des chefs des missions diplomatiques belges réunit au Ministère des affaires étrangères ce qui suit : " Pour les investisseurs étrangers, aussi bien la stabilité que nous offrons pour les cinq prochaines années que les réformes structurelles sont autant de bonnes nouvelles qui les incitent à s’orienter vers la Belgique. Je reviens du Forum Économique Mondial à Davos, et je peux vous dire que j’y ai reçu beaucoup d’encouragements pour réaliser les réformes programmées."
Par ailleurs, il avait coprésidé, un Conseil des Ministres conjoint entre la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg , le 5 février 2015. Sanctionnée par une déclaration commune, cette rencontre suit la tradition des rencontres entre les deux Gouvernements entamée lors de la première réunion conjointe de la Gäichel du 28 avril 2004.
Dans le cadre de la journée internationale de la femme, le 8 mars 2015, Charles Michel avait affirmé : « l’égalité des sexes n’est pas une problématique exclusivement féminine. C’est un droit humain qui nous concerne tous...
Pour le mois de février 2015, dans la foulée, on peut évoquer, à son actif, la réunion du Conseil National de Sécurité belge, la réunion avec le Groupe des 10, la rencontre le 11 février avec Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, rencontre le 12 février avec le nouveau premier ministre grec Alexis Tsipras, visite le 13 février à la base militaire de Marche-en-Famenne. En solidarité avec la communauté internationale, il avait condamné, le 14 février, l’attentat terroriste de Copenhague. Le 25 février, son gouvernement avait reçu un bulletin bonifiant de la Commission européenne. Le conseil des Ministres du 27 février avait mis en accent particulier sur le plan fédéral pour les PME, la promotion de l’emploi, la résorption du handicap salarial, les participations de la défense à certaines missions, l’intervention BFast en Albanie, l’organisation des élections sociales.
Le 2 mars, Charles Michel avait rencontré successivement le président de la République du Congo, S.E. Sassou N’Guesso, et le président de la République de Guinée, S.E. Alpha Condé. Avec ce dernier, la lutte contre l’épidémie Ebola était au centre des discussions.
Il avait souscrit à la concertation « Thalassa » entre le gouvernement des Pays-Bas et de la Belgique qui recommande le renforcement de la collaboration dans les domaines de la défense, de la lutte contre le terrorisme, de la sécurité et de l’énergie.
Le 7 mars 2015, il avait condamné vivement le lâche attentat à Bamako au Mali où un ressortissant belge est compté parmi les victimes.
Dans le cadre de la journée internationale de la femme, le 8 mars 2015, Charles Michel avait affirmé : « l’égalité des sexes n’est pas une problématique exclusivement féminine. C’est un droit humain qui nous concerne tous. Lorsque l’égalité des sexes imprègne la vie sociale, politique et économique quotidienne, nous sommes toutes et tous gagnants. L’émancipation des femmes, un atout pour tous! »
Le 09 mars 2015, il avait accueilli, le matin, Sa Majesté le Roi de Jordanie Abdullah II.
La lutte contre le terrorisme ainsi que l’actualité dans la région (Irak, Syrie et Proche Orient) étaient au centre des discussions.
...après 150 jours de fonctionnement, Charles Michel et son équipe se déploient de plus en plus à l’intérieur comme à l’extérieur de la Belgique, marquent des points, augurent un avenir meilleur pour le peuple belge et rassurent davantage les multiples partenaires de la Belgique
Durant ces 150 jours, dans le cadre de sa politique extérieure s’inscrivant positivement dans l’optique de la continuité des actions aux plans bilatéral et multilatéral, le gouvernement Charles Michel n’a pas omis de réservé une place de choix à l’ancienne métropole de la Belgique, la RD Congo traversant une crise multiforme.
Somme toute, après 150 jours de fonctionnement, Charles Michel et son équipe se déploient de plus en plus à l’intérieur comme à l’extérieur de la Belgique, marquent des points, augurent un avenir meilleur pour le peuple belge et rassurent davantage les multiples partenaires de la Belgique, en dépit des débuts quelque peu perturbés par des manifestations publiques à caractère social.
Dossier de Claude Kazadi Lubatshi et Nelly Kapinga wa Diamba