Les membres de l’UDPS, sous prétexte d’exprimer leur colère contre la chute de la ville de Goma, se sont livrés à des actes de barbarie, de vandalisme et de pillage
Les revers militaires des FARDC et alliés contre les militaires de l’AFC-M23 ont suscité des réactions diverses à l’est comme à l’Ouest de la RD Congo. À Kinshasa, où la pauvreté et la misère ont atteint des dimensions sans précédent, les membres de l’UDPS, sous prétexte d’exprimer leur colère contre la chute de la ville de Goma, se sont livrés à des actes de barbarie, de vandalisme et de pillage. Les ambassades de France, de la Belgique, des États-Unis, de l’Ouganda, du Rwanda, du Kenya ainsi que la représentation des systèmes des Nations-Unis et leurs personnels ont été respectivement investis et violentés. Leurs bâtiments ont été vandalisé, pillé et /ou brûlés. Dans le sillage de cette vague d’incivisme et d’immoralité, la résidence de Kengo wa Dondo a été saccagée et pillée de fond en comble. Les pillards s’étaient offert une baignade de fin de besogne dans la piscine ornant cette résidence. De nombreux grands commerces ont été considérablement pillés. C’est le cas notamment de S&K, Galaxy, Africell et tant d' autres.
C’est absurde et irréaliste d’encourager à la guerre une armée « patchwork », sans unité de commandement, désorganisée, désordonnée, mal-entretenue et placée sous le commandement suprême d’un jouisseur distrait et déphasé
Parmi les politiques, de nombreux partis et regroupements politiques membres de l’Union sacré et quelques opposants dont Martin Fayulu ont exprimé ouvertement leur soutien aux FARDC. Cependant, c’est absurde et irréaliste d’encourager à la guerre une armée « patchwork », sans unité de commandement, désorganisée, désordonnée, mal-entretenue et placée sous le commandement suprême d’un jouisseur distrait et déphasé. Avec un tel commandant suprême, espérer gagner la guerre, c'est s'employer à vider l"eau du fleuve Congo avec une cuillère à café. Logiquement, cette armée n’est pas prête pour faire la guerre de courte, de moyenne et de longue distance. Elle doit préalablement été complétement reformée. Bref, la piste de solution à la crise qui prévaut en RD Congo est diplomatique et politique.
Plusieurs officiers supérieurs ont exigé que Félix Tshisekedi s'abstienne de toute déclaration publique
Depuis la chute humiliante de Goma, Félix Tshisekedi a perdu les pédales. Les tensions montent considérablement au sein de l'État-major des FARDC à Kinshasa. Plusieurs officiers supérieurs ont exigé que Félix Tshisekedi s'abstienne de toute déclaration publique. Une option qui a entraîné l'annulation de son discours prévu pour annoncer le passage de l'état de siège à l'état de guerre contre le Rwanda.
Des officiers accusent Félix Tshisekedi de haute trahison, d’entretenir des divisions croissantes au sein de l'armée et d'installer un climat favorable à l'anarchie et au chaos à travers le pays
Présentement, l'État-Major des FARDC tient Félix Tshisekedi pour responsable de la défaite à Goma et refuse de lui accorder sa confiance. La majorité de militaires lui reproche sa négligence face aux multiples alertes concernant l'état de l'armée. Ils l'accusent également d'avoir trahi les forces armées en confiant l'approvisionnement à des civils corrompus, laissant ainsi les soldats déployés dans des conditions précaires et indignes. En dernier lieu, des officiers accusent Félix Tshisekedi de haute trahison, d’entretenir des divisions croissantes au sein de l'armée et d'installer un climat favorable à l'anarchie et au chaos à travers le pays. Dans le même registre, selon des sources dignes de confiance, la gestion des armes et munitions (GAM) laissent aussi à désirer : des munitions seraient altérées en l’absence de bonnes conditions de conservation. En perspectives, les officiers redoutent une avancée fulgurante des rebelles du M23 vers des villes stratégiques, notamment Bukavu et Kindu.