Après deux révolutions et une alternance démocratique manquées par le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR), l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) et l’accession de l’UDPS au sommet de l’ État, une troisième révolution plus républicaine qu’une caste des privilégiés de la république, un conglomérat d’aventuriers ou une dynastie s’annonce à l’horizon… Du MPR de Mobutu à l’UDPS de Félix Tshisekedi, fils biologique et successeur politique d’Étienne Tshisekedi, les Congolais sont extrêmement exaspérés par la montée exponentielle de la prédation, des détournements à répétition, de la mauvaise gouvernance, de la dictature et de l’immoralité politique. D’après des sources dignes de foi, une révolution hybride serait aux portes de Kinshasa...Car, il y a effectivement rupture du pacte républicain, depuis le mois de janvier dernier.
Une révolution mentale et politique qui obtiendra tranquillement le désarmement une à une des milices, des forces négatives ou des révoltés de l’injustice et des tortures sociales de l’État, afin de les entraîner vers un nouveau pacte social plus sécurisant à tous et une renaissance géopolitique et géostratégique de la République démocratique du Congo à partager largement avec le reste des populations du monde.
Avec de lourdes pertes en vie humaine depuis des années parmi les populations, la lutte armée redevient de plus belle une option de triomphe politique, à la suite des débordements insupportables du pouvoir sous Félix Tshisekedi. Pourtant, l’option politico-militaire était déjà en voie de caducité en RD Congo et ne pouvait offrir les chances d’accession au pouvoir ou un exercice du pouvoir aisé, large, stable, fructueuse et durable.
Pratiquement, seule une révolution démocratique, républicaine, constitutionnelle et mentale peut tirer tous les Congolais de la spirale des péchés liés à la gestion des biens du pays, à la préservation des valeurs et à l'ouverture avertie au reste du monde: sauver, et ceux qui sont au pouvoir, et ceux qui sont dans l'opposition institutionnelle ou non institutionnelle, et le peuple congolais. Le dialogue demeurant également un exercice permanent de règlement des affaires de la cité.
Malheureusement, à l'issue des résultats des élections présidentielle et législatives frauduleuses de décembre 2023 très largement contestés, il se dégage visiblement des incohérences politiques, économiques et sociales dans la gestion de la république. L'hybridisme institutionnel ne peut permettre aux détenteurs du pouvoir d'État dans ce pays d'entraîner, à l'heure actuelle, les énergies physiques, morales et intellectuelles nécessaires au retour de la paix, à la stabilité sociopolitique, à la croissance et à la révolution républicaine en RD Congo, reconnu mondialement comme un géant en ressources humaines, en richesses naturelles rares et diversifiées.
Le président actuel de la RD Congo, dont l’autorité et la légitimité sont plus que jamais contestées, se trouve dans l'incapacité avérée de mobiliser à long terme des énergies intellectuelles et multiformes dont a grandement besoin le pays pour sa réaffirmation au cœur du continent africain ainsi que sa large ouverture et son intégration à la vie politique, économique et socioculturelle internationale.
Concrètement, l'autorité morale des institutions actuelles est sapée. Ces dernières n'ont pas la crédibilité politique suffisante pour mettre en œuvre, avec le concours de la majorité de la population, un programme de redressement socio-économique indispensable. Parce que l'homme de la rue n'est plus dupe des malversations au sommet. Des pratiques honteuses caractérisées par l'affairisme politique à outrance ramenant, jour après jour, le peuple congolais dans des ruines insondables. L'affairisme politique ayant engendré l'émergence de "faux riches" et de "faux bourgeois" dégageant excessivement l'odeur de la pauvreté et de la misère à travers les rues et sentiers du pays! A ce rythme, la RD Congo risque d'être comptée pour longtemps parmi les plus grandes zones d'insécurité humanitaire de la planète.
Visiblement, quels que soient sa forme, ses méthodes, ses stratégies, sa durée de gestation, les profils et les générations de ses animateurs, cette révolution arrive…Étant une nécessité pour les Congolais de tout bord, elle pourra donc être capable, avec l’indéfectible confiance et engagement des populations, de réaliser le miracle congolais. Comme il est vrai que la plus grande loi de la nature, c’est le changement!