Le Sommet a introduit des objectifs ambitieux dans trois domaines critiques pour mettre fin à cette pandémie et prévenir et préparer la prochaine : Vacciner le monde ; Sauvez des vies maintenant ; et reconstruire mieux
Le 22 septembre 2021, le président Biden a convoqué un sommet mondial virtuel COVID-19 axé sur la fin de la pandémie et l'instauration d'une meilleure sécurité sanitaire pour prévenir et se préparer aux futures menaces biologiques.
Le président a appelé le monde à mettre fin collectivement à la pandémie de COVID-19 dès que possible, chaque pays, partenaire et organisation faisant sa part, s'alignant sur des objectifs et des cibles communs et se tenant mutuellement responsables. Dans le même temps, tous les pays ont besoin de la capacité de prévenir, détecter et répondre aux menaces biologiques, y compris les futures pandémies. Le Sommet a introduit des objectifs ambitieux dans trois domaines critiques pour mettre fin à cette pandémie et prévenir et préparer la prochaine : Vacciner le monde ; Sauvez des vies maintenant ; et reconstruire mieux.
Les chefs d’États et de gouvernements de 25 pays africains ont été associés aux échanges
Plus de 120 pays, organisations et organismes internationaux ont été invités à la réflexion par Joe Badin. Il s’agit de : Principauté d'Andorre ; Antigua-et-Barbuda; République argentine; République d'Arménie ; Le Commonwealth d'Australie; République d'Autriche; Commonwealth des Bahamas; Royaume de Bahreïn ; République populaire du Bangladesh ; la Barbade ; Royaume de Belgique ; Bélize ; Royaume du Bhoutan; Bosnie Herzégovine; République du Botswana ; Brunei Darussalam; Royaume du Cambodge; République du Cameroun ; Canada; République du Chili; République de Colombie; République de Côte d'Ivoire ; République de Croatie; République Tchèque; Royaume de Danemark ; Commonwealth de la Dominique ; République Arabe d'Egypte; République d'Estonie; Royaume d'Eswatini ; République fédérale démocratique d'Éthiopie; Commission européenne; République de Finlande ; République gabonaise ; Géorgie; République Fédérale d'Allemagne; République du Ghana ; République hellénique (Grèce); Grenade; République du Guatemala; République de Guinée-Bissau ; République coopérative de Guyane ; République d'Haïti; République d'Islande; République de l'Inde; République d'Indonésie; Irlande; État d'Israël ; République italienne; Jamaïque; Japon; Royaume hachémite de Jordanie ; République du Kazakhstan ; République du Kenya; République de Kiribati ; République de Corée; République du Kosovo; République du Kirghizistan; République démocratique populaire lao; République de Lettonie; État de Libye ; République de Lituanie; Grand-Duché de Luxembourg ; République du Malawi ; Malaisie; République de Malte; République de Maurice ; États fédérés de Micronésie ; République de Moldavie; Mongolie; Monténégro; Royaume du Maroc ; République du Mozambique ; République de Namibie ; Népal; Royaume des Pays-Bas ; Nouvelle-Zélande; République fédérale du Nigéria ; République de Macédoine du Nord ; Royaume de Norvège ; Sultanat d'Oman; République islamique du Pakistan; République des Palaos; Autorité palestinienne ; République du Pérou; République des Philippines; République de Pologne; Le Portugal; Roumanie; Fédération Russe; Royaume d'Arabie Saoudite; République de Serbie; République de Sierra Leone; République de Singapour ; République fédérale de Somalie; République d'Afrique du sud; Royaume d'Espagne; Sri Lanka; Fédération de Saint Kitts et Nevis ; République socialiste démocratique de Sri Lanka ; Saint-Vincent-et-les Grenadines ; République du Soudan; République du Suriname ; Royaume de Suède ; Confédération suisse; Taïwan; Royaume de Thaïlande; République togolaise ; République de Trinité-et-Tobago ; République de Tunisie ; République de Turquie; Ukraine; Emirats Arabes Unis; Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord; Assemblée générale des Nations Unies (République des Maldives); République d'Ouzbékistan; République de Vanuatu ; République socialiste du Vietnam; République du Yémen ; République de Zambie ; Zimbabwe.
Les chefs d’États et de gouvernement de 25 pays africains ont été associés aux échanges dont la République du Botswana ; la République du Cameroun ; la République de Côte d'Ivoire ; la République Arabe d'Egypte; la République fédérale démocratique d'Éthiopie; la République gabonaise ; la République du Ghana ; la République de Guinée-Bissau ; la République du Kenya; l’État de Libye ; la République du Malawi ; la République de Maurice ; le Royaume du Maroc ; la République du Mozambique ; la République de Namibie ; la République fédérale du Nigéria ; la République de Sierra Leone; la République fédérale de Somalie; la République d'Afrique du sud; la République du Soudan; la République togolaise ; la République de Trinité-et-Tobago ; la République de Tunisie ; la République de Zambie et le Zimbabwe.
Parmi les motifs du blacklistage et de l’exclusion de Félix Tshisekedi à ce sommet sont évoqués (1) le non-respect des mesures barrières par les hauts responsables des institutions de la RD Congo dont le président de la République lui-même et (2) la non-tenue des engagements vis-à-vis de l’OMS dans la mise en œuvre du Plan national de déploiement et de vaccination (PNDV)
Les plus grands absents à cet important sommet contre la Covid-19, c’est Émmanuel Macron et, surtout, Félix Tshisekedi le président de la République démocratique du Congo et président en exercice de l’Union africaine. La raison de l'absence d'Emmanuel Macros est bien connue: la crise des sous-marins australiens et le froid diplomatique entre Paris et Washington, Néanmoins, Biden avait téléphoné à Macron le même 22 septembre 2021 pour restaurer la confiance entre les États-Unis et la France. Cependant, s'agissant de l'absence de Félix Tshisekedi à ce rendez-vous, d’après des archives, c’est la première fois, depuis la création de l’Union africaine, que le président en exercice de cette organisation panafricaine est exclu des discussions de haute portée mondiale initiées par le président américain. Selon des sources diplomatiques neutres, parmi les motifs du blacklistage et de l’exclusion de Félix Tshisekedi à ce sommet sont évoqués (1) le non-respect des mesures barrières par les hauts responsables des institutions de la RD Congo dont le président de la République lui-même et (2) la non-tenue des engagements vis-à-vis de l’OMS dans la mise en œuvre du Plan national de déploiement et de vaccination (PNDV). Dans ce registre, il est de notoriété publique que le cas de violation du couvre-feu sanitaire à Kolwezi, en mai dernier, avait choqué les populations congolaises et les étrangers dont les diplomates en poste en RD Congo : un comportement jugé irresponsable.
« J’ai fait la promesse, et je la tiens, que l’Amérique sera l’arsenal de vaccins du monde, tout comme elle a été l’arsenal de la démocratie pendant la Seconde Guerre mondiale »
Par la tenue de ce sommet mondial virtuel, les États-Unis veulent mener l’effort mondial de lutte contre la pandémie et ont décider de doubler leurs dons de vaccins contre la COVID-19, portant le total de doses promises à des pays pauvres à plus de 1,1 milliard, a annoncé Joe Biden, le 22 septembre 2021, affichant clairement son intention de mener la riposte mondiale contre la pandémie. « J’ai fait la promesse, et je la tiens, que l’Amérique sera l’arsenal de vaccins du monde, tout comme elle a été l’arsenal de la démocratie pendant la Seconde Guerre mondiale », a-t-il dit depuis la Maison-Blanche, entouré d’écrans. Pour chaque dose administrée aux États-Unis, Washington en donne trois à d’autres pays, a précisé le président.
En perspective, l’Union européenne et Washington veulent aussi voir naître un Fonds international consacré aux questions sanitaires internationales, ainsi que la mise en place d’un « radar des pandémies » international pour détecter de futurs foyers de contagion
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président indonésien Joko Widodo, ou encore les responsables des Nations unies et de l’Organisation mondiale de la Santé figuraient parmi les principaux intervenants à ce sommet. L’Union européenne, avec laquelle les États-Unis entendent coopérer étroitement, va elle distribuer plus de 500 millions de doses. En perspective, l’Union européenne et Washington veulent aussi voir naître un Fonds international consacré aux questions sanitaires internationales, ainsi que la mise en place d’un « radar des pandémies » international pour détecter de futurs foyers de contagion.
Pfizer et BioNTech précisent dans un communiqué que le milliard de doses qu’ils vont fournir au total aux États-Unis à des fins de don, à prix coûtant, doit être intégralement distribué d’ici août 2022
Les États-Unis vont acheter et distribuer aux pays en développement 500 millions de doses supplémentaires du vaccin Pfizer/BioNTech, ce qui porte leurs promesses de dons à 1,1 milliard de doses, en prenant en compte de précédentes annonces. Pfizer et BioNTech précisent dans un communiqué que le milliard de doses qu’ils vont fournir au total aux États-Unis à des fins de don, à prix coûtant, doit être intégralement distribué d’ici août 2022. A ce jour, les États-Unis ont déjà expédié environ 160 millions de doses à plus de 100 pays. Selon une base de données de l’AFP, aux États-Unis, environ 55 % de la population est entièrement vaccinée, le chiffre dépassant 70 % pour la France et 80 % pour les Émirats arabes unis. Mais au Cameroun par exemple, seulement 1,4 % de la population a reçu au moins une dose. La proportion est d’un peu plus de 5,5 % en Angola. Et ne dépasse pas 0,35 % pour Haïti.
Les autorités congolaises doivent redoubler d'effort et être plus responsables face à la persistante crise sanitaire à la Covid-19: dans cet immense pays de près de 90 millions d'habitants, seules 81 910 personnes avaient été vaccinées dans 13 des 26 provinces au 10 juillet 2021.