Un ministre de culte auteur d’abus ou de pratiques incompatibles avec la paix et la sûreté au Québec est poursuivable
La loi sur la liberté des cultes n’admet pas les abus d’autorité du ministre de culte. Par l’article premier de sa première section, cette loi souligne que la jouissance et le libre exercice du culte de toute profession religieuse, sans distinction ni préférence, mais de manière à ne pas servir d’excuse à la licence, ni à autoriser des pratiques incompatibles avec la paix et la sûreté au Québec, sont permis par la constitution et les lois du Québec à toutes les personnes qui y vivent.
En termes clairs, un ministre de culte auteur d’abus ou de pratiques incompatibles avec la paix et la sûreté au Québec est poursuivable : dans ce registre, de nombreux cas sont signalés dans plus d’une communauté religieuse à Montréal. Parmi ces cas déplorables figure l’histoire infernale d’une jeune fille responsable de l’intercession de son église engrossée par un pasteur marié : un acte immoral, impur, outrageant les Saintes écritures et souillant la chaire de son église. Naturellement, cette situation avait engendré un climat malsain, une forte tension, des troubles, la division, surtout de la haine viscérale et de la maltraitance vis-à-vis de la fille engrossée par le pasteur. D’autant que ce dernier alterne l’office de culte avec son épouse, seconde autorité dans cette communauté. Celle-ci entrainera la majorité de l’église à ignorer et à excommunier tacitement cette jeune responsable de l’intercession depuis des années. Ironie du sort : le pasteur continue à prêcher sans être inquiété – ni par les dispositions de la bible encore moins par les membres de l’église - pendant que la jeune fille, réduite dans un état de silence absolu, est abandonnée à son triste sort et privée de l’assistance officielle de la communauté de charité pour laquelle elle a contribué depuis des années.
En dépit du soutien aveugle d’inconscients adeptes de Paul Mukendi, à l’issue de la décision en appel, la vérité, la raison et les lois du Québec et du Canada finiront par triompher et à mettre ce dernier définitivement hors état de nuire et toute son église sous couverture de bonnes mœurs et de bons sentiments
Un tel comportement de la part d’une communauté religieuse est condamnable au regard de la Charte canadienne des droits et de libertés qui stipule, en son article 12, que "chacun a droit à la protection contre tous traitements ou peines cruels et inusités".
Dans un registre quelque peu similaire mais bien plus grave et davantage condamnable, Paul Mukendi, surnommé l’Apôtre de Québec et leader de l’Église Parole de Vie à Vanier, est à la fois en appel, - après avoir été reconnu coupable en 2019 sur toute la ligne des neuf chefs d’accusation d’agressions sexuelle commises sur une membre de l’église entre 2002 et 2016, voies de fait armées et menace de mort qui pesaient contre lui – et mis en accusation en juin 2020 dans un autre procès pour répondre à d’autres gestes d’avances et d’agressions sexuelles concernant deux autres plaignants. En dépit du soutien aveugle d’inconscients adeptes de Paul Mukendi, à l’issue de la décision en appel, la vérité, la raison et les lois du Québec et du Canada finiront par triompher et à mettre ce dernier définitivement hors état de nuire et toute son église sous couverture de bonnes mœurs et de bons sentiments.
On ne peut pas compter sur des antivaleurs dans une église et pouvoir contribuer au développement de la société. C’est une véritable bombe à retardement
Le Québec devra davantage ouvrir l’œil et remettre de l’ordre dans les communautés religieuses où de nombreux ministres de Dieu sont de plus en plus auteurs des pratiques contraires à l’éthique et aux lois du Québec et du Canada. On ne peut pas compter sur des antivaleurs dans une église et pouvoir contribuer au développement de la société. C’est une véritable bombe à retardement. Ainsi, tout citoyen honnête et intègre résidant au Québec a le devoir de dénoncer des actes immoraux et répréhensibles contre toute personne, notamment les sans-voix ou les personnes vulnérables. Le pouvoir public devra mettre hors état de nuire des ministres de culte immoraux et leurs complices.