Il se dégage visiblement l’insuffisance de collaboration, de concertation et de coopération entre les États et gouvernements membres de l’Organisation des Nations Unies dans l’appréhension, la maîtrise et la gestion de cette crise sanitaire à impacts multiformes
La propagation du Covid-19 à travers le monde a provoqué un affolement sans précédent et une panique générale caractérisés par l’égoïsme des États et des gouvernements dans la prise des mesures de protection de leurs populations respectives : des milliers de vols internationaux ont été brusquement annulés à la suite de fermeture sans préavis des frontières. Pourtant, pour la plupart des pays ayant opté pour la fermeture des frontières, leurs ressortissants et résidents étaient encore nombreux à l’étranger. Peu après, à titre dérogatoire, des frontières ont été rouvertes pour départ ou réception uniquement des nationaux et résidents de certains pays.
Il se dégage visiblement l’insuffisance de collaboration, de concertation et de coopération entre les États et gouvernements membres de l’Organisation des Nations Unies dans l’appréhension, la maîtrise et la gestion de cette crise sanitaire à impacts multiformes. S’agissant de l’aviation civile internationale, IATA et Star alliance devraient jouer un rôle moteur dans la prise et la mise en œuvre des mesures ayant trait à la gestion de la circulation des personnes par la voie aérienne.
Commercial ou gratuit, ce vol ne devrait embarquer que les nationaux et résidents du pays de destination, en aller comme au retour
En effet, partant du principe de confinement sous le slogan « Restez à la Maison », des vols internationaux et spéciaux « Retour à domicile » placés sous le régime de réciprocité diplomatique devraient être organisés afin de permettre à chaque pays de rapatrier ses ressortissants qui auraient répondu favorablement à l’appel du bercail ou des autorités du pays. Commercial ou gratuit, ce vol ne devrait embarquer que les nationaux et résidents du pays de destination, en aller comme au retour. Sous certaines conditions, le vol pour ressortissants de plus d’un pays partageant des frontières demeurées connectées est aussi envisageable. À titre d’exemple, Air France pourrait embarquer de la France des ressortissants de la République du Congo, de la République démocratique du Congo, du Gabon et du Cameroun pour les déposer à Brazzaville ou à Pointe-Noire où des vols opérés par les compagnies d’aviation de ces 4 pays africains cités relayeraient Air France, afin d’accomplir complètement cette mission de rapatriement. Ce même aéronef d’Air France n’embarquera que les nationaux et résidents français pour retour en France.
La tripartite OACI – IATA – STAR Alliance faciliterait la mise en œuvre de cette option qui concourt positivement à la vie économique internationale et les engagements des entreprises d’aviation
La tripartite Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI) – Association Internationale des Transporteurs Aériens (AITA) – STAR alliance faciliterait la mise en œuvre de cette option qui concourt positivement à la vie économique internationale et les engagements des entreprises d’aviation tout en assurant la bonne santé sociale, morale et psychologique des personnes à rapatrier ainsi que les membres de leurs familles respectives.
Sur les photos Alexandre de Jinuac, Directeur général de l'Asociation internationale des transporteurs aériens (AITA) et Jeffrey Goh, Directeur général de Star Alliance