Six jours après sa prestation de serment, le 1er février 2001: Joseph Kabila partage le petit-déjeuner de prière avec le président américain, Georges Bush Jr, investi fraîchement le 20 janvier 2001
Après l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, le 16 janvier 2001 au Palais de marbre à Kinshasa, les événements politiques et diplomatiques s’étaient succédé à une vitesse astronomique, comme l’indiquent chronologiquement les faits suivants :
17 janvier 2001: désignation de Joseph Kabila à la tête de la RD Congo
23 janvier 2001: inhumation de Laurent-Désiré Kabila
26 janvier 2001: prestation de serment présidentiel de Joseph Kabila devant la Cour suprême de Justice transformée en Cour constitutionnelle
30 janvier 2001 soit 4 jours après la prestation du serment: visite du président sud-africain Thabo Mbeki chez Joseph Kabila
31 janvier 2001: Joseph Kabila reçu à l'Élysée par le président français Jacques Chirac (26 janvier 2001 + 5 jours après)
Six jours après sa prestation de serment, le 1er février 2001: Joseph Kabila partage le petit-déjeuner de prière avec le président américain, Georges Bush jr, investi fraîchement le 20 janvier 2001
L'Union européenne relaie symphoniquement la diplomatie rdcongolaise par le Commissaire européen Aldo Ajello pendant que, tour à tour, le Roi des Belges Albert II et le premier ministre Guy Verhofstadt reçoivent avec pompe Joseph Kabila
Le 2 février 2001: Joseph Kabila s'adresse au Conseil de sécurité des Nations-Unies (soit jour j + 7 jours)
Le 3 février 2001, l'Union européenne relaie symphoniquement la diplomatie rdcongolaise par le Commissaire européen Aldo Ajello pendant que, tour à tour, le Roi des Belges Albert II et le premier ministre Guy Verhofstadt reçoivent avec pompe Joseph Kabila. Louis Michel, ministre belge des affaires étrangères, avait qualifié de fructueuse sa rencontre avec Joseph Kabila.
Par ailleurs, lors de la même visite, Joseph Kabila avait eu des entretiens aux États-Unis avec M.Horst Komler, directeur général du Fonds monétaire international, et M. James Wolfenson, président de la Banque mondiale, ainsi qu'avec 180 hommes d'affaires américains.
Joseph Kabila avait opté, théoriquement et pratiquement, pour la rupture avec la politique intérieure et extérieure du défunt Laurent-Désiré Kabila, son prédecesseur
À Washington, New-York, Bruxelles et Paris, l'essentiel du message de Joseph Kabila se résumait en deux points précis de son discours inaugural du 26 janvier 2001: (1) Application de l'Accord de Lusaka et la tenue du dialogue intercongolais et (2) Organisation des élections libres, démocratiques et transparentes c’est-à-dire Joseph Kabila avait opté, théoriquement et pratiquement, pour la rupture avec la politique intérieure et extérieure du défunt Laurent-Désiré Kabila, son prédecesseur.
Somme toute, comment, seulement en l’espace d’une semaine de fonctions présidentielles, tous les acteurs-clés des affaires politiques, économiques et financières des États-Unis, de l'Union européenne et de l'Afrique émegente étaient acquis à la cause de Joseph Kabila? Quels ont été, à Kinshasa, les termes et la cheville ouvrière de la stratégie gagnante?
À suivre sur « Cent Tambours Mille Trompettes » la réponse à cette double interrogation à travers le titre interpellateur à deux variables « RD Congo-Communauté internationale: le héros dans l'ombre qui manque à Félix Tshisekedi ou le héros dans l’ombre qui a encensé Joseph Kabila »
Le président Félix Tshisekedi est appelé à consolider, en toute rigueur et en pleine objectivité, l’expertise sociopolitique, diplomatique, sécuritaire et économique autour de lui. D’y éradiquer le plus possible d’incompétentes et opportunistes personnes, des éléments absorbants et des forces perturbatrices
Observation : on peut aussi bien commencer en grands-amours pour finir en mode « je t’aime, moi non plus ». Tout est donc possible!
Pour l’instant, le président Félix Tshisekedi est appelé à consolider, en toute rigueur et en pleine objectivité, l’expertise sociopolitique, diplomatique, sécuritaire et économique autour de lui. D’y éradiquer le plus possible d’incompétentes et opportunistes personnes, des éléments absorbants et des forces perturbatrices. Le développement durable, la prospérité, la grandeur, la dignité et l’honneur du pays et de son peuple en dépendent. D’autant que, comme la plupart des membres de la communauté internationale, la jeunesse congolaise avertie – accomplissant plus que jamais la conscience nationale et l’esprit républicain - est plus que déterminée à le soutenir dans la prise et l’application des décisions audacieuses et courageuses allant véritablement dans le sens de l’alternance politique en faveur de toutes les populations congolaises.