Twangiza, dans la province du Sud Kivu, et Namoya, dans la province du Maniema sont en pleine exploitation, tandis que Lugusha et Kamituga, dans la province du Sud Kivu, sont les deux autres sites en exploration
Société de droit canadien et en santé de croissance, Banro Corporation est une compagnie minière d’exploration et d’exploitation de l’or. Depuis 22 ans, cette entreprise opère ingénieusement au cœur de l’Afrique centrale, dans la partie orientale de la République démocratique du Congo (RD Congo), sur quatre principaux sites miniers dont deux en cours d’exploitation et deux autres en phase d’exploration : Twangiza, dans la province du Sud Kivu, et Namoya, dans la province du Maniema sont en pleine exploitation, tandis que Lugusha et Kamituga, dans la province du Sud Kivu, sont les deux autres sites en exploration. Au demeurant, Banro Corporation compte 17 licences additionnelles, pour des sites non explorés et en stade d’exploration débutant ou embryonnaire.
Banro Corporation a, tour à tour, construit de nombreuses infrastructures, des routes, des barrages pour la production d’électricité et des systèmes de production d’eau
En termes de richesses naturelles, Banro Corporation dispose d’un million de grammes d’or en produit et 8 millions et demi des réserves mondiales d’or localisées en RD Congo : soit un total estimé à près de 10 millions de production mondiale d’or. En 22 ans d’existence dans ce pays, Banro Corporation a, tour à tour, construit de nombreuses infrastructures, des routes, des barrages pour la production d’électricité et des systèmes de production d’eau. En plus de cela, Banro Corporation a également formé de la main-d’œuvre pour plus d’une génération, tout en développant constamment de bonnes relations avec le gouvernement de la RD Congo, au niveau central et provincial.
Brett Richard. Un technocrate attesté, ancien vice-président de Katanga Mining et fondateur, en 2012, d’un cabinet de conseil en redressement de sociétés minières
Cependant, malgré sa longue présence en RD Congo, Banro Corporation a frôlé la faillite en début de l’année 2018. Suite à cette basse conjoncture, depuis mai de cette même année, un nouveau président directeur général a été désigné : Brett Richard. Un technocrate attesté, ancien vice-président de Katanga Mining et fondateur, en 2012, d’un cabinet de conseil en redressement de sociétés minières. Grâce au leadership de celui-ci, un plan de redressement de Banro Corporation sur 18 mois a été initié, élaboré et est présentement en cours d’application.
Toujours sous le leadership de Brett Richards, Banro Corporation avait proposé aux potentiels investisseurs une feuille de route actualisé, afin de redonner, à court terme, une nouvelle dynamique à l’entreprise. Brett Richards et son équipe se sont fixés des buts et objectifs opérationnels à plusieurs niveaux pour revamper l’entreprise :
- Au niveau de l’exploration—Il s'agit de poursuivre le développement dans les différents sites:
- Kihazi au cours du premier trimestre de 2019
- Lugushwa au cours du premier trimestre de 2020
- Kamituga au cours du troisième trimestre de 2020
- Au niveau de l’exploitation minière en RDC
- Réduction des frais généraux de 20%, le tiers de réductions complétées aux 3è et 4è trimestres de 2018
- Au niveau du bureau de Kinshasa
- Réduction du personnel—garder le minimum avec consolidation des fonctions avec Bukavu lorsque jugé nécessaire – à compléter au 4è trimestre de 2018
- Au bureau de Toronto
- Fermé depuis le 4è trimestre de 2018.
Le personnel Banro Corporation du Canada (Toronto) était plus frappé par les affres du vent de la faillite que le personnel Banro de la RD Congo, des villes de Bukavu et Kinshasa
Visiblement, du point de vue social, le personnel Banro Corporation du Canada (Toronto) était plus frappé par les affres du vent de la faillite que le personnel Banro de la RD Congo, des villes de Bukavu et Kinsahsa.
Brett Richards rassure les investisseurs qu’à l’état actuel, il est clair que le potentiel inexploité de Banro Corporation est énorme : sur un total de 7,461 kilomètres carrés des carrés miniers dont 3,051 kilomètres carrés potentiellement exploitables et 4,410 kilomètres carrés en prospection. Mais, à ce jour, Banro Corporation n’exploite effectivement que 2,844 kilomètres carrés, soit 38% de ses réserves potentielles. En dépit de cela, Banro Corporation reste la compagnie minière dominante en Afrique.
Brett Richards est optimiste, quant à l’affluence dans un futur très proche des entreprises minières dans le pays
Tout en reconnaissant les conditions de travail difficiles dans ce coin de la RD Congo, Brett Richards est optimiste, quant à l’affluence dans un futur très proche des entreprises minières dans le pays. En effet, Banro Corporation se réjouit de l’alternance politique pacifique qui vient de s’accomplir récemment dans ce pays. Ce qui, selon Brett Richards, a permis d’éviter des risques géopolitiques majeurs que craignaient plusieurs entreprises minières à travers le monde.
Banro Corporation a connu son apogée financière en 2011 avec 1,26 milliard de $CAN du marché des capitaux
Pour rappel, entre 1996 et 2017, Banro Corporation avait pu collecter près d’un milliard de dollars canadiens dont 610 millions en capital et 340 millions en créances. Banro Corporation a connu son apogée financière en 2011 avec 1,26 milliard de $CAN du marché des capitaux, sans compter ses stocks miniers au niveau mondial.