Des personnages controversés de la politique congolaise qui, chacun à son époque glorieuse aux côtés de Joseph Kabila, ont alimenté la nécrologie nationale et contribué remarquablement à l’extrême pauvreté et à la misère noire des populations congolaises
Ce 29 septembre 2018, sur la boulevard triomphal du Stade des Martyrs, quelques dizaines de milliers de kinois ont répondu favorablement à l’invitation des candidats à la présidence de la république validés et invalidés de l’opposition unifiée dont Félix Antoine Tshisekedi, Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Adolphe Muzito et Freddy Matungulu.
Après l’échec du Rassemblement, Félix Antoine Tshisekedi tente de nouveau à faire office de blanchisserie des criminels économiques et de guerre dont les stigmates sont encore frais dans la mémoire collective des populations congolaises : des personnages controversés de la politique congolaise qui, chacun à son époque glorieuse aux côtés de Joseph Kabila, ont alimenté la nécrologie nationale et contribué remarquablement à l’extrême pauvreté et à la misère noire des populations congolaises. Sans le moindre respect vis-à-vis du peuple congolais et à ses ancêtres, ces mêmes délinquants politiques croient être les seuls à savoir solutionner la crise multiforme qu’ils ont volontairement et exponentiellement nourrie durant leurs différents mandats aux postes-clés de la république. À titre illustratif, sans avoir rendu compte au peuple congolais, Moïse Katumbi et Adolphe Muzito ont récemment quitté le camp du pouvoir pour rejoindre très facilement l’opposition en s’affichant comme principaux leaders de celle-ci. Ce qui rappelle le bond spectaculaire de Jean de Dieu Ngunz a Karl-i-Bond qui du jour au lendemain passa du ténor de l’Union Sacrée de l’opposition radicale au leader des Forces politiques du Conclave en octobre 1993. La suite est bien connue du public en RD Congo.
Pourquoi Félix Antoine Tshisekedi ne s’associe pas aux autres candidats qui ont les mains propres ou blanches comme lui, d’autant que la toile de fond de son acte de candidature le 7 août 2018 à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a été exclusivement marquée par la couleur blanche, symbole de sa pureté dans la gestion des affaires publiques et de son innocence dans les épisodes guerriers de Joseph Kabila, Jean-Pierre Bemba et autres qui ont considérablement endeuillé la nation congolaise de mai 1997 à ce jour?
Une question qui revient de plus en plus dans l’opinion, pourquoi Félix Antoine Tshisekedi s’attache-t-il aux principaux associés au régime de Joseph Kabila, des criminels économiques et de guerre qui n’ont jamais été jugés ou qui n’ont jamais rendu compte de leurs mandats publics respectifs, du moment où lui, - fils et un des dépositaires de l’idéologie du défunt Étienne Tshisekedi toujours privé d’obsèques officiels voici près de 20 mois -, prône pour l’État de droit et s’insurge contre l’impunité? Pendant que 21 candidats ont été retenus officiellement pour l’élection présidentielle du 23 décembre 2018, pourquoi Félix Antoine Tshisekedi ne s’associe pas aux autres candidats qui ont les mains propres ou blanches comme lui, d’autant que la toile de fond de son acte de candidature le 7 août 2018 à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a été exclusivement marquée par la couleur blanche, symbole de sa pureté dans la gestion des affaires publiques et de son innocence dans les épisodes guerriers de Joseph Kabila, Jean-Pierre Bemba et autres qui ont considérablement endeuillé la nation congolaise de mai 1997 à ce jour? Logiquement parlant, pour dénoncer l’injustice contre Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi, en tant que fils du pays, fallait-il vraiment que ces derniers fussent signataires à Bruxelles du communiqué conjoint du 12 septembre 2018 militant en leur faveur? Voilà autant de questions qui embarrassent de plus en plus des observateurs avertis et d’aimables populations congolaises, en RD Congo et à l’étranger.
En se greffant aux criminels économiques et de guerre pour aller gagnant à l’élection présidentielle, Félix Antoine Tshisekedi endosse et défend tacitement le bilan de 87% de Congolais pauvres généré par la gestion catastrophique accumulée successivement par ses nouveaux associés politiques pendant plus d’une décennie : une manière de souscrire à la logique paradoxale « on ne change pas l’équipe qui perd »
Si le peuple congolais a réellement besoin du changement de système de gestion des affaires publiques et de l’amélioration des conditions de naissance, de vie, d’existence, de travail et de repos définitif des Congolaises et Congolais par les urnes, il doit simplement voter contre les auteurs et coauteurs directs et indirects de sa misère noire, de son extrême pauvreté et des massacres qui l’ont endeuillé et l’angoisse encore. En se greffant aux criminels économiques et de guerre pour aller gagnant à l’élection présidentielle, Félix Antoine Tshisekedi endosse et défend tacitement le bilan de 87% de Congolais pauvres généré par la gestion catastrophique accumulée successivement par ses nouveaux associés politiques pendant plus d’une décennie : une manière de souscrire à la logique paradoxale « on ne change pas l’équipe qui perd ». Ainsi dit, il est totalement faux qu’il faille obligatoirement pactiser avec des personnes qui ont appauvri et endeuillé le peuple congolais pour obtenir davantage du soutien populaire, les moyens financiers, matériels et logistiques de sa campagne ou de sa victoire électorale pour la présidence de la république. Ce qui atteste que Félix Tshisekedi ne croit pas à la force, au magnétisme et l’irréversibilité du changement. La plus grande loi de la nature demeurera le changement…
Fort malheureusement, par cette alliance contre-nature, la victoire échappe de plus en plus à l'actuel président de l'UDPS dont la base reste quelque peu indécise sur cette orientation politique préélectorale qui va à l'encontre des exigences de l'État de droit, des valeurs cardinales et des dispositions des textes constitutifs de son cher parti
Par ailleurs, en s’associant aux principaux responsables de la misère et de la pauvreté des millions de Congolais, Félix Antoine Tshisekedi se met une épine au talon et promeut l’impunité. Les acteurs politiques auxquels il s’attache aujourd’hui ne sauront se démarquer de leurs méthodes de gestion opaques dans l’exercice des affaires publiques, si jamais le successeur d'Étienne Tshisekedi gagnait l'élection présidentielle : les mêmes causes produisant les mêmes effets. Qui a bu boira! Fort malheureusement, par cette alliance contre-nature, la victoire échappe de plus en plus à l'actuel président de l'UDPS dont la base reste quelque peu indécise sur cette orientation politique préélectorale qui va à l'encontre des exigences de l'État de droit, des valeurs cardinales et des dispositions des textes constitutifs de son cher parti.
Une société incapable de prouver que l’impunité n’a pas de droit de cité en son sein est prête à accomplir une sorte de suicide social. Les tortionnaires qui déambulent librement dans la rue sont confortés dans leur conviction que l’acte terroriste, accompli dans le cadre de l’État, est plus efficace que n’importe quel autre
S’agissant des conséquences de l’impunité sur la société, Claire Moucharafieh a affirmé : « Dans toutes les sociétés où règne l’impunité, on cherche par tous les moyens à provoquer l’amnésie collective. Il est important, par conséquent, de comprendre pourquoi impunité et musellement de la mémoire vont de pair et quelles conséquences cela implique-il pour la société. Au-delà de la quête élémentaire de justice de la part des victimes, la première obligation est d’empêcher par tous les moyens que l’histoire ne se répète. Que les leçons apprises dans une souffrance incommensurable se transforment en bénéfice non seulement pour ceux qui luttent pour cicatriser les blessures, mais aussi pour les nouvelles générations. Le premier impératif pour y parvenir est de connaître en détail et dans toute son ampleur les conséquences de la catastrophe vécue. Mais se rappeler le passé pour en tirer de véritables enseignements suppose que l’on puisse en avoir une connaissance exacte. Ce n’est jamais le cas pendant une période de dictature : la société toute entière a été soumise à la désinformation la plus totale, à l’isolement, à l’incommunication et à la peur. Ce sont des années de chappe de plomb, où la population a été emprisonnée dans le silence, s’évertuant à développer des mécanismes de survie… Une société incapable de prouver que l’impunité n’a pas de droit de cité en son sein est prête à accomplir une sorte de suicide social. Les tortionnaires qui déambulent librement dans la rue sont confortés dans leur conviction que l’acte terroriste, accompli dans le cadre de l’État, est plus efficace que n’importe quel autre. Bafouer la connaissance de la vérité et la quête de justice, c’est faire obstacle à la possibilité de récupérer des valeurs essentielles qui ont été perdues pendant les années sombres. Il s’ensuit une perte de sens. Les raisons de cette souffrance vécue à laquelle on ne trouve pas de sens, restent sans réponse. Les conséquences psychologiques et sociales sont imprévisibles pour l’avenir de la société…En perpétuant l’impunité, l’État empêche également une véritable réconciliation nationale. Il prive la société de tous moyens de renforcer l’état de droit, c’est à dire les institutions et la démocratie. On entend beaucoup dire que revenir sur les événements passés, c’est raviver les blessures, au lieu de les recicatriser. Mais l’expérience historique montre qu’il ne suffit pas de laisser au temps le soin de guérir les plaies, que le mal reste enraciné dans la conscience nationale, perdure et évolue. Le pardon, sans lequel il ne peut y avoir de réconciliation réelle, n’est ni l’oubli, ni l’indifférence (fuite devant la réalité), ni l’ingénuité...
Lors de l’élection présidentielle, l’objectif poursuivi n’est pas simplement de gagner contre le Front Commun pour le Congo (FCC), mais celui d’accomplir le changement de système de gestion instauré et/ou soutenu au pays depuis la deuxième république dont les auteurs et coauteurs directs et indirects sont Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Vital Kamerhe, Adolphe Muzito et autres : la prédation est le mode de gestion caractérisant les régimes mobutiste et kabiliste
...On confond trop souvent pardon et faiblesse, courage et vengeance. La vérité est toute autre : contrairement à son acception populaire, le pardon est un acte difficile et risqué, il demande beaucoup de courage pour ne pas se laisser dominer par la vengeance et la haine. Celui qui pardonne s’efforce de rompre le cycle sinistre dans lequel s’abîme toute communication humaine : il tente d’établir une nouvelle relation, en se basant sur la conviction que son bourreau peut se transformer véritablement. Cet acte ne peut donc être abstrait : on ne pardonne pas à quelqu’un si on ne connaît pas son identité, et encore moins à la place d’un autre, ou au nom d’un tiers…Un gouvernement démocratique qui abdique face à l’impunité lègue à ses citoyens un avenir de corruption et de profonde immoralité, vidant de tout son sens les notions même de démocratie et de paix. ». L’heure a donc sonné pour que l’impunité soit éradiquée en RD Congo.
Lors de l’élection présidentielle, l’objectif poursuivi n’est pas simplement de gagner contre le Front Commun pour le Congo (FCC), mais celui d’accomplir le changement de système de gestion instauré et/ou soutenu au pays depuis la deuxième république dont les auteurs et coauteurs directs et indirects sont Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Vital Kamerhe, Adolphe Muzito et autres : la prédation est le mode de gestion caractérisant les régimes mobutiste et kabiliste.
Martin Fayulu : un apprenti funambule entre le mobutisme et le kabilisme
Le 16 février 2018, Martin Fayulu, abandonnant tout son mandat et ses avantages de député national, a procédé, devant caméra, à la restitution de 8.404.000 Francs congolais au profit du trésor public, au compte de l’Assemblée nationale logé à Afriland First Bank/Kinshasa dont 5.500.000 Francs congolais d’émoluments de janvier 2018 et 2.904.000 Francs congolais émargeant de frais de session parlementaire. Un geste encourageant mais une réparation excessivement partielle au regard du lourd contentieux existant entre le peuple congolais et tous les actuels acteurs institutionnels qui se sont complotés pour ne pas organiser les élections et se cramponner collectivement au pouvoir en se payant des émoluments sans mandat du peuple pendant plus de 5 ans.
Comme les partisans du Mouvement sociopolitique « Mission Nouvelle » ne cessent de le déclarer, tous ces acteurs institutionnels sont des débiteurs de la RD Congo dont le dossier sera saisi par l’Office de gestion de la dette publique (OGEDEP), au meilleur moment. Martin Fayulu offrait à sa manière un facteur positif dans le règlement de ce contentieux.
Cependant, le peuple congolais n’est plus dupe. Martin Fayulu a fait de multiples déclarations sur les médias nationaux et internationaux que les institutions actuelles sont caduques, illégales et illégitimes depuis le 20 décembre 2016.
Ce dernier doit aller jusqu’au bout de sa logique en se rendant de nouveau à Afriland First Bank pour restituer au peuple congolais ses 66 millions de francs congolais et autres montants perçus dans le cadre de session parlementaire
Quoi de plus curieux, au cours de l’émission « TOKOMI WAPI » du 16 février 2018 animée par le journaliste Elezier Ntambwe, en lingala, Martin Fayulu a déclaré pince sans rire qu’il ne s’était pas présenté au parlement toute l’année 2017 : « Ça fait 2017 mobimba natie makolo nanga na parlement te ». Alors, Martin Fayulu avait-il aussi retourné au trésor public les 66 millions de Francs congolais représentant les émoluments de toute l’année 2017, sans compter les revenus des sessions parlementaires? Misérable, clochardisé et dépouillé économiquement, le peuple congolais n’a aucune expertise en « Père Noël » pour accorder gratuitement 66 millions de francs congolais au beau et gentil député national Martin Fayulu brandissant haut et fort son attachement aux principes. Cela étant, ce dernier doit aller jusqu’au bout de sa logique en se rendant de nouveau à Afriland First Bank pour restituer au peuple congolais ses 66 millions de francs congolais et autres montants perçus dans le cadre de session parlementaire.
Une chose est vraie et moins pire que l'attitude adoptée jusqu'à ce jour par le reste des acteurs institutionnels, si réellement Martin Fayulu avait perçu, gardé et utilisé les 66 millions de francs congolais sans avoir travaillé pendant 12 mois pour le compte du peuple congolais, judiciairement, il a posé un acte malhonnête, de haute trahison et de grande immoralité. Dans un pays sérieux, il devrait être passible des amendes et autres frais.
Sans mandat du peuple, la plupart de ces acteurs institutionnels ont ainsi travaillé en tant que bénévoles de 2012 à ce jour. Le principe veut que quiconque travaille sans autorisation ou sans mandat du rémunérateur public, travaille double! Près d’un milliard de dollars américains devra être remboursé au trésor public par les acteurs institutionnels actuels (président de la république, députés nationaux, sénateurs, députés provinciaux) pour haute trahison par l’exercice de pouvoir sans mandat du peuple, tout en ayant comploté pour ne pas consulter ce dernier, souverain primaire, et ne pas organiser des élections dans le délai et dans un intervalle régulier.