Simplement, Charles Michel avait adopté une formule vestimentaire qui honorait le mieux la ville d’accueil du sommet : un costume demi-dakar pour Dakar, centre des discussions politiques, économiques et socioculturelles du monde francophone
Le premier ministre belge Charles Michel était arrivé vendredi 28 novembre 2014 à Dakar où il devait participer au 15ème sommet de la Francophonie samedi 29 et dimanche 30 novembre 2014. À part le fait qu’il soit le plus jeune premier ministre belge de l’histoire de la Belgique, Charles Michel avait mieux gravé l’histoire de la francophonie en devenant le premier chef du gouvernement fédéral francophone à représenter la Belgique dans un univers politique et socioculturel regroupant des dirigeants et délégués de 77 États membres et observateurs.
A son arrivée sur le tarmac de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor, Charles Michel a été accueilli chaleureusement par le président sénégalais Macky sall, hôte du sommet, et par le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte, qui se séjournait à Dakar 24 heures avant. Un bref entretien en trio au salon d’honneur de l’aéroport avait davantage rafraîchi les humeurs et annoncé la détente pour la réussite et le succès des travaux du sommet.
Cependant, ce que qui aurait le plus frappé le public, à l’arrivée de Charles Michel, c’est sa tenue vestimentaire : unique en son genre et bien différente des autres chefs d’États et de gouvernement. Et, certainement, il n’était pas facile pour l’assistance plurielle en ce lieu d’accéder au très haut niveau de communication qu’avait adopté Charles Michel pour la circonstance. Ce qui reflète éloquemment son attachement excessif à des politiques réformatrices pour son pays et le monde organisé. Simplement, Charles Michel avait adopté une formule vestimentaire qui honorait le mieux la ville d’accueil du sommet : un costume demi-dakar pour Dakar, centre des discussions politiques, économiques et socioculturelles du monde francophone. Une manière d’attirer au maximum l’attention et la sympathie des autorités sénégalaises, de la communauté dakaroise et du peuple sénégalais tout entier. C’est créer, par avance, de meilleures conditions pour faire passer son discours, son message et ses idées dans un contexte multiculturel et de grande pluralité politique. La francophonie étant devenue un veste océan de la démocratie « intelligente » et progressiste.
Il convient de souligner qu’en dehors de la tenue vestimentaire, les dispositions protocolaires aussi peuvent déterminer ou trahir les humeurs, les préférences, les choix, les orientations, le poids et la côte politiques. Il s’agit notamment les conditions de l’accueil à l’arrivé d’une personnalité officielle ( le rang de la personnalité préposée à l’accueil par le pays hôte, d’un côté, et le rang de la personnalité choisie pour représentation du pays visiteur, de l’autre côté ), le type, la nature, le nombre et la durée des contacts officiels d’un représentant d’un pays (en bilatéral, en multilatéral et avec communauté nationale), la nature, le contenu, le nombre et la durée des contacts publics (interview et autres types de communication), le jour de l’arrivée et du départ des invités ou visiteurs (la durée du séjour).