Un collectionneur d’art, né avec une cuillère d’argent dans la bouche sous les entrailles d’une mère danoise et la fécondité d’un homme d’affaires zaïrois, Augustin Dokolo Sanu
Multi-milliardaire en $US comme sa femme Isabel, la fille du président angolais sortant Eduardo Dos Santos et la femme cotée la plus riche du Continent africain selon le classement du prestigieux magazine économique américain Forbes, le métis Sindika Dokolo, - SIDOK, en forme abrégée dans certains salons fermés - est un collectionneur d’art, né avec une cuillère d’argent dans la bouche sous les entrailles d’une mère danoise et la fécondité d’un homme d’affaires zaïrois, Augustin Dokolo Sanu.
Très chouchouté et hautement protégé, le quadragénaire SIDOK a toujours joui d’un particulier avantage dans la vie par rapport aux autres millions de jeunes de sa génération ou de son âge en RD Congo, en Angola et à travers le monde. Il est compté parmi les rarissimes jeunes africains qui peuvent rêver d’un film le matin de soleil de plomb de 40 degrés Celsius à Kinshasa ou à Luanda pour le suivre le soir du même jour à Montréal dans un géant écran d’une salle de cinéma entourée de blocs de neiges refroidissant à -40 degrés Celsius.
Il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’il est très malaisé de demeurer longtemps une personnalité magnétique aux sérails politiques et sommets des affaires successivement en RD Congo et en Angola
De la même classe sociale que le chairman du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Jean Pierre Bemba Gombo, SIDOK - au visage innocent à l’image d’un ado suivant les instructions de son directeur d’école - fait partie des fils à Papa de l’époque Mobutu. Si, impliqué certainement de loin ou de près dans les affaires angolaises, son visage garde toute sa fraicheur et sa splendeur de la jeunesse, il court par contre le risque, dans la recherche des solutions aux affaires énigmatiques de la RD Congo, de voir, en quelques mois, d’innombrables rides creuser, sillonner et couvrir complètement son visage.
L’actuel président de la RD Congo en paie lourdement les frais : il y était arrivé la tête chauve ou crâne, barbe et moustaches régulièrement rasés. Mais, face à la pression croissante des populations congolaises et de la quasi-totalité de la communauté internationale depuis près d’une année, Joseph Kabila est au point d’en sortir relooké ou carrément défiguré.
Et, il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’il est très malaisé de demeurer longtemps une personnalité magnétique aux sérails politiques et sommets des affaires successivement en RD Congo et en Angola…Des ambitions éléphantesques et délicates!
Comme Félix Tshisekedi, ce SIDOK bénéficie particulièrement d'une marque de compassion des Congolais à cause de la victimisation de son défunt père Augustin Dokolo ...sous le régime du feu Maréchal Mobutu
Après le Front citoyen, le Rassemblement, voici donc arrivé le « Manifeste du Citoyen Congolais ». Un message de bienvenue a été réservé à ce document et à son slogan mobilisateur « Debout Congolais, ISILI » par un grand nombre de congolais, plus singulièrement dans la diaspora et principalement suite à la présence ou l’implication de SIDOK. Comme Félix Tshisekedi, ce dernier bénéficie particulièrement d'une marque de compassion des Congolais à cause de la victimisation de son défunt père Augustin Dokolo Sanu dont l'entreprise Nouvelle Banque de Kinshasa (NBK) a été totalement dépouillée sous le régime du feu Maréchal Mobutu.
Pour la plupart des pays africains et la majorité de leurs "élites" incohérentes, la politique, sans pratique intelligente et sage du tribalisme, est un exercice social fade et sans avenir. Curieusement, ce sont les mêmes "élites" qui créent les conditions de consolidation et d'import/export du tribalisme. Parenthèse rapidement refermée.
Toujours un peu attaché au tribalisme, les Bakongo sont évidemment plus nombreux à soutenir SIDOK et, curieusement, à tourner le dos à un autre leader mukongo jugé très sécessionniste, séparatiste et fédéraliste, Ne Mwanda Nsemi. Ainsi, les Congolais dont les Bakongo n'ont pas répondu à l'appel à manifester de Bundu Dia Kongo de l'après 7 août 2017.
Une autre opinion très critique est à la recherche des déclarations de SIDOK contre la dictature de 37 ans en Angola, afin de croire à la sincérité et à la fermeté de son engagement contre un régime dictatorial plus de deux fois moins âgé que celui qui lui a offert des bénédictions à la mesure divine ou de la manne du ciel...
Cependant, ayant longtemps vécu et respiré les airs de l'univers dictatorial de Dos Santos, en tant que beau-fils, certains congolais indexent SIDOK comme un nouvel opportuniste qui ne connaît pas le prix du kilo de "Mpiodi" à Matadi Kibala ou le coût d'une course de transport en commun de Kingasani au rond-point Ngaba à Kinshasa. Une autre opinion très critique est à la recherche de ses déclarations contre la dictature de 37 ans en Angola, afin de croire à la sincérité et à la fermeté de son engagement contre un régime dictatorial plus de deux fois moins âgé que celui qui lui a offert des bénédictions à la mesure divine ou de la manne du ciel...Mais au moins dans un Angola prospère et première destination des Congolais depuis les années 1980, en vue de la prospérité, d'un enrichissement rapide et à plus de quatre chiffres...en dollars américains.
Voilà qu’après la période des « Bana Lunda » qui misaient tout sous le rayonnement des pierres précieuses, arrive, enfin, l’époque de « Muana Luanda » qui priorise de contribuer à la promotion des valeurs et ressources humaines en RD Congo.
Somme toute, peut-on, au stade actuel, classer SIDOK dans la lignée des « fils à papa travailleurs, excellents gestionnaires ou fins politiques », à l’exemple de John Kennedy et Georges Bush Junior aux États-Unis, Martine Aubry (née Martine Marie Louise Delors) et Marine Le Pen, en France, Charles Michel et Jean Jacques De Gucht, en Belgique? L'avenir dira mieux...
"KAZ A DIT", Plume Incorruptible