Des actes de sape contre le Rassemblement sont déjà en cours d’exécution
Des sources crédibles renseignent que des députés nationaux et sénateurs membres du Rassemblement soutiennent en coulisse l’application de l’Accord politique du 18 octobre entre la Majorité Présidentielle et une minorité de l’opposition. Des actes de sape contre le Rassemblement sont déjà en cours d’exécution.
L’histoire se répète : comme le Maréchal Mobutu durant la transition des années 1990, Joseph Kabila opte pour la recette-appât dite « débauchage ». Après Samy Badibanga, un relais est en voie de se matérialiser avec quelques membres du Rassemblement. Vraisemblablement, cette plateforme politique est une nébuleuse où visiblement les ambitions politiques devaient tôt ou tard ardemment s’opposer. Pour preuve, quelques députés nationaux et sénateurs signataires de l’Acte de Genval en juin 2016 préfèrent en cachette l’accord politique du 18 octobre 2016 qui leur octroie automatiquement un bonus de 18 mois de prolongation du mandat. Ce qui n’est pas facile à obtenir aux prochaines élections, même sous l’étiquette « Rassemblement ».
Une autre recommandation plus sévère voudra que le président de l’UDPS démette Félix Tshilombo Tshisekedi de ses fonctions de secrétaire national chargé des Relations extérieurs pour légèreté et actes d’indélicatesse dans ses contacts et tractations en RD Congo et à l’étranger
À la lumière de ce qui précède, il est plus que temps qu’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, autorité morale de cette plateforme, exige à tous les membres députés nationaux et sénateurs de choisir entre les actuelles institutions et l’opposition. Une chose est vraie : la majorité des sénateurs et députés nationaux actuels sont pour l’Accord politique du 18 octobre 2016 et, implicitement, pour le glissement à la cadence de Joseph Kabila. Une autre recommandation plus sévère voudra que le président de l’UDPS démette Félix Tshilombo Tshisekedi de ses fonctions de secrétaire national chargé des Relations extérieurs pour légèreté en matière financière et actes d’indélicatesse dans la communication publique, ses contacts et tractations en RD Congo et à l’étranger. Lesquels actes ont terni à un degré non négligeable l’image de marque de l’UDPS et de son président.