"Passé ce délai, les acteurs politiques concernés, de la majorité présidentielle et de l’opposition politique, assumeront seuls, devant la nation congolaise et l’opinion internationale, toutes les conséquences qui découleront de la pleine jouissance des droits du peuple congolais"
Au cours d’un entretien téléphonique avec « Cent Tambours Mille Trompettes », Alain Daniel Shekomba, leader des jeunes et ancien président des étudiants de l’Université de Kinshasa, donne un ultimatum de 7 jours, à compter de ce 20 juillet 2016, à tous les sénateurs, députés provinciaux et gouverneurs de cesser de représenter le peuple congolais et d'agir en son nom, étant donné le complot institutionnel contre ce dernier dénoncé depuis plus d’une année et traduit par la montée spectaculaire de l’esprit et des multiples actes généralisant le glissement, d’une part, et en attendant l’accomplissement de l’acte final au plus tard le 20 décembre 2016.
Passé ce délai, les acteurs politiques concernés, de la majorité présidentielle et de l’opposition politique, assumeront seuls, devant la nation congolaise et l’opinion internationale, toutes les conséquences qui découleront de la pleine jouissance des droits du peuple congolais, notamment par l’application des dispositions de l’article 64 de la constitution, a-t-il ajouté.
"En cas d’entêtement ou de résistance, tous les Congolais partageant les mêmes rues ou les même quartiers avec les députés provinciaux, les sénateurs et les gouverneurs seront invités à empêcher ces accompagnateurs de Joseph Kabila...à accécer aux traitement, avantages et faveurs dus à leurs "fonctions" respectives"
Il a également indiqué avec fermeté qu’à travers la capitale et toutes les provinces de la RD Congo, « tous les voisins domiciliaires ou résidentiels des sénateurs, députés provinciaux et gouverneurs usurpateurs de la légitimité, assisteront ces derniers dans la démarche de restitution du pouvoir au peuple congolais. En cas d’entêtement ou de résistance, tous les Congolais partageant les mêmes rues ou les mêmes quartiers avec les députés provinciaux, les sénateurs, les gouverneurs seront invités à empêcher ces accompagnateurs de Joseph Kabila - dans ses dérives dictatoriales - et usurpateurs de la légitimité populaire à accéder aux traitement, avantages et faveurs dus à leurs "fonctions" respectives. Le glissement, c’est aussi par la porte d’à-côté »
Précédant le futur, il a affirmé que, au regard de la loi, tous ces sénateurs, députés provinciaux et gouverneurs sont tous redevables vis-à-vis du peuple congolais pour travail et rémunération illégaux.
"La mise en touche populaire et de proximité des sénateurs, des députés provinciaux, des gouverneurs, toutes origines de pouvoir confondues, et des assemblées provinciales constitue l’acte I du peuple congolais, en attendant l’accomplissement de l’acte II ou l’acte final, au plus tard le 20 décembre 2016"
« En définitive, la mise en touche populaire et de proximité des sénateurs, des députés provinciaux, des gouverneurs, toutes origines de pouvoir confondues, et des assemblées provinciales constitue l’acte I du peuple congolais, en attendant l’accomplissement de l’acte II ou l’acte final, au plus tard le 20 décembre 2016 », a-t-il martelé.
Pour rassurer ses bases à travers la RD Congo et le monde, il a enchaîné : « Nous avons commencé l’opposition républicaine à l’Université de Kinshasa, nous avons tous les atouts pour la terminer haut les mains en pleine capitale »
Selon lui, « le glisseur, c’est aussi votre voisin du quartier »