Le 30 octobre 1974, sous le régime du feu Maréchal Mobutu, Ali livra le plus grand combat de boxe du 20ème siècle contre un autre américain, Georges Foreman, à Kinshasa dans un stade plein à craquer
Né le 17 janvier 1942 à Louisville dans l’État de Kentucky aux États-Unis, Muhammad Ali est mort le 03 juin 2016, âgé de 74 ans. Alors que le monde entier s’en souviendra certainement, les politiciens (en commençant par les présidents des États-Unis actuel – Barack Obama –, et sortant –Georges Bush—), Pasteurs, etc. ne cessent de multiplier des éloges pour ce digne fils du pays de l’Oncle Sam comme « inspirant, combattant de la liberté », la République Démocratique du Congo (RDC) s’en souviendra de manière particulière.
En effet, Ali est l’une des rares figures emblématiques de l’humanité à avoir foulé son pied en RDC. Le 30 octobre 1974, sous le régime du feu Maréchal Mobutu, Ali livra le plus grand combat de boxe du 20ème siècle contre un autre américain, Georges Foreman, à Kinshasa dans un stade plein à craquer. Dans une ambiance électrisée et électrisante, Ali vainquit son challenger Foreman au 8ème round par KO avec son style de combat qualifié de peu orthodoxe, incarné par son slogan « vole comme un papillon, pique comme l’abeille, oh, et vas-y cogne mon gars, cogne ». Un spectacle inoubliable et adoptable par une bonne suite de générations de la planète.
Parmi les grands fans de Muhammad Ali liant la théorie et la pratique de la boxe figure un jeune français de 28 ans d’origine congolaise, Youri Kalenga
Aussitôt après, Ali est incontestablement l’icône et le modèle pour une jeunesse congolaise sans « espoir, modèle, repère, … ». Dans toutes les écoles, les élèves passent leur temps à dessiner Ali avec sa posture de « guerrier, de vainqueur, … » espérant vaincre à leur tour les vicissitudes de la vie quotidienne à Kinshasa et en RDC.
Parmi les grands fans de Muhammad Ali liant la théorie et la pratique de la boxe figure un jeune français de 28 ans d’origine congolaise, Youri Kalenga. Malgré sa dernière sortie manquée contre le cubain Yunier Dorticos le 20 mai dernier au Palais des Sports de Paris pour la ceinture de champion du monde WBA des lourds-légers, le jeune boxeur franco-congolais est bien apprécié dans les milieux sportifs et médiatiques internationaux. Surnommé « El Toro », Youri Kalenga sait merveilleusement aller de l’avant sans trop se retourner…sans reculer!
En vrai fils d’un boxeur professsionnel, Youri Kalenga a déjà accompli un sacré chemin : à son actif, 22 victoire sur 25 combats dont 15 par K.O. Il a surmonté de nombreuses épreuves, hors des rings, bien avant de briguer une ceinture de champion du monde des lourds-légers (1) sous les couleurs de la France. «…Pour être un bon boxeur, il faut avoir un cœur dur. Ça veut dire que j’avance même si je prends des coups », affirme Youri Kalenga.
Youri Kalenga restera en tout temps proche et sur les traces de la légende Muhammad Ali...
Depuis peu, de nombreux congolais de France, de Belgique, du Canada et d’autres pays se mobilisent pour apporter tout le soutien du monde à ce jeune congolais de 28 ans déterminé à aller à la rencontre de nouveaux défis et de nouveaux adversaires : Youri Kalenga restera en tout temps proche et sur les traces de la légende Muhammad Ali.