Etienne Tshisekedi, a indiqué, à travers son discours d’ouverture, les trois objectifs de cette concertation politique : (1) Échanger sur la crise grave qui paralyse le pays, (2) Mettre ensemble les stratégies pour résoudre la crise et épargner au pays un chaos généralisé et (3) Offrir des perspectives nouvelles au peuple congolais
C’est ce mercredi 8 juin 2016 au Château du Lac à Genval, en Wallonie, en Belgique que le président de l'UDPS, Étienne Tshisekedi a ouvert la conférence des forces politiques et sociales acquises au changement, en présence des représentants de partis politiques d'opposition venus de la RD Congo et de l’envoyé spécial des États-Unis d’Amérique pour la région des Grands-Lacs Africains, Tom Perriello.
Pour le leader de l’opposition et supposée victime principale du hold-up électoral de novembre 2011, Etienne Tshisekedi, a indiqué, à travers son discours d’ouverture, les trois objectifs de cette concertation politique : (1) Échanger sur la crise grave qui paralyse le pays, (2) Mettre ensemble les stratégies pour résoudre la crise et épargner au pays un chaos généralisé et (3) Offrir des perspectives nouvelles au peuple congolais.
Par ailleurs, Etienne Tshisekedi a planché sur son option de règlement de la crise politique et électorale au moyen du dialogue et de ses vertus. Il a cependant indiqué qu’il prône pour un dialogue inclusif sous la co-médiation internationale ainsi que l'obligation d'appliquer de la résolution 2277 par toutes les parties en présence.
S’agissant du sort de Joseph Kabila, le doyen de l’opposition congolaise estime que celui-ci devra rendre les clés du Palais de la Nation le 19 décembre 2016, au plus tard minuit.
Parmi les points convergents entre les courants politiques de ce conclave figurent la date de la fin du mandat de Kabila, le respect strict de la constitution ainsi que la nécessité de l'unité de l'opposition pour réussir l'alternance.
Du côté de la majorité présidentielle, Antoine Gizenga ne serait pas loin d'emboîter le pas à son adversaire légendaire Etienne Tshisekedi, en regroupant le courant lumumbiste et néolumumbiste en chine, autour de Guangzhou, peut-être
Un autre registre de ce conclave politique indique la participation des acteurs de tous les âges, de toutes les époques, de toutes natures dont des ténors dans la gestion néfaste des affaires publiques sous Mobutu et Kabila (Laurent et Joseph). La plupart des participants sont comptables dans la crise multiforme qui secoue et gangrène la RD Congo : des fauteurs des troubles, des pilleurs, des corrompus, des corrupteurs, des rebelles de tous les degrés, des assassins, etc. Pour le moment, ils sont libres de participer à la cogitation. Mais la justice indépendante de la prochaine république s’occupera de tous ceux qui se sont transformés plus vite qu’un clin d’œil en opposants après avoir évolué en ennemis de l’intérêt général et du peuple congolais pendant des décennies. Il est vrai que la politique est dynamique, mais elle n’est pas naturellement immorale, injuste et assassine.
Le peuple congolais et les observateurs avertis attendent plus qu’impatiemment les recommandations de la déclaration commune de ce conclave pour réagir.
Du côté de la majorité présidentielle, Antoine Gizenga ne serait pas loin d'emboîter le pas à son adversaire légendaire Etienne Tshisekedi, en regroupant le courant lumumbiste et néolumumbiste en chine, autour de Guangzhou, peut-être. Rien n'est exclu.