Caractéristique commune : tous sont des présidents-fondateurs et chefs des partis politiques fonctionnant selon le mode « chef coutumier ».
Nous ne cesserons de souligner qu’il n’est nullement interdit à quiconque de se classer dans la barque « opposition » pour œuvrer au retour de la paix, à la consolidation de la vie démocratique, à la reconstruction nationale et au développement intégral en RD Congo. Cependant, pour leur crédibilité, notoriété publique et le respect vis-à-vis du peuple, tous ces nouveaux opposants et ex-associés de longue durée à la gestion des affaires publiques sous Joseph Kabila doivent prendre la bonne habitude de rendre compte au peuple de leurs activités par des voies de communications appropriées.
Évidemment, ils sont nombreux à avoir choisi librement et certainement pour une brève opposition et un retour au galop dans une nouvelle majorité présidentielle. Caractéristique commune : tous sont des présidents-fondateurs et chefs des partis politiques fonctionnant selon le mode « chef coutumier ». Ils sont parfois pourvus des pouvoirs héréditaires, comme cela a été le cas avec Antoine Gizenga qui, en 2008, avait légué le poste de premier ministre à son neveu Adolphe Muzito, accusé par le député Gérard Mulamba de détournement des deniers publics à un rythme exponentiel. Tous de pires et vrais dictateurs et présidents fondateurs clamant haut et fort la démocratie de surface au sommet de l’État tout en obstruant la démocratie de profondeur à l’intérieur de leurs partis politiques respectifs. Autant Joseph Kabila cramponne à la tête du pays, autant ces controversés chefs des partis politiques confisquent, centralisent et concentrent tous les pouvoirs de leurs microstructures politiques. Une chose est vraie : sans démocratie réelle à l’intérieur des partis politiques, pas de démocraties communément partagée au niveau national.
Présentement, de temps en temps, sous le mentorat de Boniface Konde Vila-Ki-Kanda et coaché hier par les défunts pères de l’indépendance Cléophas Kamitatu Massamba et Jean-Marie Bomboko Lokumba, Olivier Kamitatu Etshu passe aujourd’hui comme le plus grand spécialiste congolais en création et promotion des plates-formes à l’élection présidentielle
Trêve de commentaires. Voici les nouveaux et controversés opposants politiques devant rendre compte au peuple de leurs "gestions de longue durée" sous Joseph Kabila!
1. Olivier Kamitatu Etshu : jeune cinquantenaire très magnétique au ministère du plan de 2007 à 2015, sous Gizenga I et II, Muzito I, II et III et Matata II. Présentement, de temps en temps, sous le mentorat de Boniface Konde Vila-Ki-Kanda et coaché hier par les défunts pères de l’indépendance Cléophas Kamitatu Massamba et Jean-Marie Bomboko Lokumba, Olivier Kamitatu Etshu passe aujourd’hui comme le plus grand spécialiste congolais en création et promotion des plates-formes à l’élection présidentielle dont il a toujours exercé les fonctions de porte-parole.
2. Mbusa Nyamuisi : ministre d’État chargé des Affaires étrangères et de la coopération internationale (Gizenga I et II) et ministre à la Décentralisation et à l’Aménagement du territoire (Muzito I et II)
3. Adolphe Muzito : ministre du Budget (Gizenga I et II), puis Premier ministre et trois fois formateur (2008-2011)
4. José Endundu Bononge : ministre en charge de l’Environnement et du Tourisme (Muzito I) et ministre de l’Environnement, de la Conservation de la nature et du Tourisme (Muzito II et III)
La RD Congo connaîtra son "Nuremberg" où tous les gestionnaires des affaires publiques seront jugés
5. François Nzanga Mobutu, ministre d’État Agriculture (Gizenga I et II) et Vice-premier ministre Besoins sociaux de base (Muzito I), Vice-premier ministre Emploi, Travail et Prévoyance sociale (Muzito II)
6. Pierre Lumbi Okongo, ministre d’État Infrastructures, travaux publics et reconstruction (Gizenga I et II) et Ministre Infrastructures et Travaux publics (Muzito I). Ancien ministre des affaires étrangères de 1992-1993, c’est lui qui prépara la signature du très controversé accord économique et commercial entre la Chine et la RD Congo pilier des cinq chantiers claironnés par le régime Joseph kabila
7. Jean-Claude Muyambo Kyassa (CODECO), ministre en charge des Affaires humanitaires (Gizenga I)
8. Charles Mwando Nsimba : ministre au Développement rural (Gizenga I et II) et Défense nationale et Anciens Combattants (Muzito I et II)
9. Christian Mwando Nsimba : ministre du Budget et Plan et ministre des Finances, de l’économie et du commerce du gouvernement de la province du Katanga sous Moiise Katumbi
10. Moise Katumbi Chapwe : gouverneur de la province du Katanga de 2007 à 2015 et affairistes d’autorité politique dans le secteur minier depuis les débuts des années 2000
Très certainement, ayant vocation d’une citadelle des bâtisseurs et de l’harmonie, la RD Congo connaîtra son "Nuremberg" où tous les gestionnaires des affaires publiques seront jugés, en commençant par les nouveaux opposants fraichement débarqués du navire Majorité présidentielle. Aucun gestionnaire, de 1997 à ce jour, sera exempté du contrôle du peuple et de la sanction républicaine.
Incontestablement, le peuple congolais, de manière visible ou invisible, demandera les comptes de la république à tout acteur politique ou gestionnaire congolais, nouveau ou ancien, sous la couverture de l'opposition ou du pouvoir. Avec des institutions issues des élections crédibles, le trop perçu sera certainement restitué. Avec le concours de l’ère numérique, aucune autorité, aucun peuple, aucun lieu au monde ne saura couvrir durablement ou définitivement les abus et excès du pouvoir d’un gestionnaire public congolais. Ce dernier sera donc rattrapé dans toutes ses cachettes et retranchements visibles ou invisibles.
Aucun des peuples africains, américains, asiatiques et européens écoutés ou rencontrés n'acceptera d'accueillir durablement et de protéger tout affameur désigné du peuple congolais
«Nous avons écouté des asiatiques libres d'expression en Afrique, en Amérique et en Europe. Nous avons eu des échanges constructifs avec des Américains et Européennes de la base et du sommet. Avec des amis et frères Africains, avertis et ancrés dans le renouveau de la vie internationale, nous avons débattu longtemps de l'avenir de l'Afrique et du rôle de la RD Congo dans le cadre du développement et de la stabilité dans ce continent. Somme toute, aucun des peuples africains, américains, asiatiques et européens écoutés ou rencontrés n'acceptera d'accueillir durablement et de protéger tout affameur désigné du peuple congolais. Tous sont profondément scandalisés et choqués de l'émergence, en RD Congo, des milliers de « faux-bourgeois » dégageant quotidiennement et excessivement l'odeur de la pauvreté et de la misère à travers les rues et sentiers de la république».
Sans justice et réparations préalables, aucun lieu au monde ne garantit une protection et une jouissance paisible aux affameurs du peuple congolais
Sauf imprévu surnaturel, il n'y a aucune possibilité de protection durable pour ce type de gestionnaire, même avec la complicité des autorités corrompues des pays d'accueil. Sans justice et réparations préalables, aucun lieu au monde ne garantit une protection et une jouissance paisible aux affameurs du peuple congolais.
À suivre