...les déçus de la politique américaine deviennent de plus en plus nombreux aux États-Unis malgré les efforts consentis par le président américain Obama pour ramener le taux de chômage à 4.9%, le niveau le plus bas depuis la bulle immobilière de l’ex-Président G. W. Bush en 2008
D’aucuns qualifiaient Hilary Clinton, l’ancienne première dame des États-Unis et Secrétaire d’État américain, de, “grandissime favorite” aux primaires démocrates depuis le début de la course à l’investiture au parti de Clinton et Obama. Tous les sondages, l’endossement au niveau des cadres du parti, rien ne pouvait faire douter les plus pessimistes quant à l’issue des primaires démocrates. Hélas, les déçus de la politique américaine deviennent de plus en plus nombreux aux États-Unis malgré les efforts consentis par le président américain Obama pour ramener le taux de chômage à 4.9%, le niveau le plus bas depuis la bulle immobilière de l’ex-Président G. W. Bush en 2008. Ils s’élèvent de plus en plus nombreux aux États des voix qui réclament une “nouvelle façon de faire la politique aux États-Unis”. Certains vont jusqu’à réclamer l’émergence d’un “socialisme plus responsable" qui permettrait l’émergence d’une plus grande égalité dans le pays en matière d’accès à la justice, l’emploi, l’éducation, ainsi qu’un véritable changement en ce qui concerne les inégalités raciales dont sont surtout victimes les noirs.
Mais le doute ne fera que commencer. Il va finalement s’installer le mardi 09 février 2016 lors des primaires du New Hampshire lorsque le sénateur de Vermont, Bernie Sanders, né le 08 septembre 1947 (âgé de 74 ans), bat à plate couture sa rivale avec 61% des voix contre un maigre score de 39%
Il a donc fallu attendre les primaires du 02 février 2016 en Iowa où les organisateurs ont été incapables d’annoncer les résultats plusieurs heures après la fermeture des bureaux de vote. Des résultats très serrés selon les médias américains, l’ancienne Secrétaire d’État américain va l’emporter par un tirage au sort. Thanks God! Mais le doute ne fera que commencer; il va finalement s’installer le mardi 09 février 2016 lors des primaires du New Hampshire lorsque le sénateur de Vermont, Bernie Sanders, né le 08 septembre 1947 (âgé de 74 ans) bat à plate couture sa rivale avec 61% des voix contre un maigre score de 39%, soit une différence de 22%. Depuis cette victoire incontestée, une nouvelle vague d’électeurs s’élève aux États-Unis un peu comme à la manière de Barack Obama en 2007-2008 avec le “Yes We Can”. Le sénateur de Vermont bat campagne selon un mot d’ordre qui captive notamment les jeunes américains et les marginalisés noir “A Future to Believe In”. Comme quoi une foi puissante et une volonté ferme peuvent apporter autant des changements dans une nation contre la volonté manifeste des empires financiers qui dominent les sphères de la politique intérieure et extérieures des États-Unis.
Démocratie: entre la théorie et la pratique, le chemin reste long...
La véritable inconnue pour Bernie Sanders reste, pour l’instant, l’endossement par les différents caucus démocrates qui sont une sorte des messes noires où se dessinent la volonté des plus forts comme si l’égalité et la justice ou même les voix des peuples ne comptent que très peu. Ce que d’aucuns pourraient qualifier de la dictature des “magnats du monde” qui inventent la démocratie sans en respecter les règles. L’argent (mettez-y ce que vous voulez: finances, économie) dirigent la politique (politiciens et partis politiques y compris), qui à son tour instrumentalise la science (essentiellement les sciences sociales) pour avaliser leur volonté au nom de la recherche. Entre la théorie et la pratique, le chemin reste long...À titre d’illustration, le magnat de l’immobilier Donald Trump bien que meneur concernant le vote populaire n’est pas pour autant assuré de gagner l’investiture républicaine au nom des valeurs républicaines qu’il (Trump) n’incarne pas tellement. Mais qui va décider? Ce ne sera pas le petit peuple mais les grands de ce monde qui sont dans les secrets des dieux chez les Républicains. C’est aussi cela la “démocratie”. Wait and see!