Depuis plus de deux décennies, il a brillé dans la politique de lutte expansionniste.... et est le premier président rwandais à avoir procédé à la remise d’un titre international aux vainqueurs d’une de plus prestigieuses compétitions du football africain, la CHAN
Âgé de 58 ans accomplis et né dans une famille tutsie sur la colline de Nyarutovu dans la commune de Tambwe, près du centre de Ruhango, l’intraitable Paul Kagamé a été, à l’âge de 4 ans, victime de la persécution, à la suite de la révolution rwandaise en 1959. Poussé à l’errance et à la lutte farouche dès le bas âge, Paul Kagamé avait facilement rejoint le maquis, à l'âge de 22 ans en 1979, sous la direction du futur président ougandais Yoweri Museveni alors actif dans un mouvement de résistance au régime d'Idi Amin Dada qui devint la NRA, National Resistance Army.
Comme tant d’autres réfugiés rwandais, Paul Kagamé faisait partie du noyau dur de cette rébellion qui renverse dans son sillage successivement le président Milton Obote en 1985 et Tito Lutwa Okello, en 1986. Et Yoweri Museveni s’empara du pouvoir en Ouganda.
En récompense aux signalés services rendus en tant que compagnon d’armes, Paul devint officier de l’armée ougandaise, fut galonné major et, particulièrement, promit directeur adjoint des services de renseignement militaire de l'armée ougandaise. En juin 1990, peu après son mariage en 1989, Kagamé s’envola aux États-Unis pour un stage en commandement militaire à Fort Leavenworth au Kansas.
AFin 1990, à la suite de la mort, de Fred Rwigema, cofondateur avec Paul Kagamé du Front patriotique rwandais (FPR) dans les années 1980, le président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni , parrain de celui-ci, imposa son chef des renseignements militaires, Paul Kagamé, pour succéder à Fred Rwigema. Ce qui occasionne l’entrée de Paul Kagamé dans l’histoire du Rwanda et sur la scène internationale.
Depuis plus de deux décennies, Il a brillé dans la politique de lutte expansionniste dans la région des Grands-Lacs africains et est le premier président rwandais à avoir procédé à la remise d’un titre international aux vainqueurs d’une de plus prestigieuses compétitions du football africain, la CHAN. Polka, comme nous pensons bien le désigné pour sa visibilité, sa posture et son envergure d’un vrai acteur de cinéma immortel, aura marqué de ses empreintes les pages roses, vertes, jaunes, rouges et noires de l’histoire de l’Afrique… (À suivre)