Le Forum social mondial est un espace de débat démocratique d’idées, d’approfondissement de la réflexion, de formulation de propositions, d’échange d’expériences et d’articulation de mouvements sociaux, réseaux, ONGs et d'autres organisations de la société civile qui s’opposent au néo-libéralisme et à la domination du monde par le capital et par toute forme d’impérialisme
Sous le thème « Un autre monde est nécessaire, ensemble il devient possible ! », Le Forum mondial social de Montréal aura lieu du 9 au 14 août 2016 et réunira entre 50 000 et 80 000 personnes de plus de 120 pays, issues de près de 5 000 organisations de la société civile locale et globale, pour 1 500 ateliers, conférences et activités artistiques
« Le Forum social mondial est un espace de débat démocratique d’idées, d’approfondissement de la réflexion, de formulation de propositions, d’échange d’expériences et d’articulation de mouvements sociaux, réseaux, ONGs et d'autres organisations de la société civile qui s’opposent au néo-libéralisme et à la domination du monde par le capital et par toute forme d’impérialisme. À la première rencontre mondiale de 2001 (Porto Allegre, Brésil) a succédé un processus mondial de recherche et de construction d’alternatives aux politiques néo-libérales. »
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES ORGANISATEURS
Le plus grand rassemblement mondial de la société civile, à Montréal en 2016 !
Montréal, dimanche, le 4 octobre 2015 – Le Collectif Forum social mondial (FSM) 2016 a procédé ce matin au dévoilement de cette initiative d’envergure planétaire. Le Forum social mondial se tiendra au centre-ville de Montréal, du 9 au 14 août 2016. Carminda Mac Lorin et Raphaël Canet, co-coordonnateurs du FSM 2016, Chico Whitaker, cofondateur du Forum social mondial, Monique Lavallée, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable du développement social, communautaire et de l’itinérance, ainsi que Melissa Mollen Dupuis, co-organisatrice de Idle No More ont chacun pris la parole pour exprimer leur enthousiasme face à la venue du FSM à Montréal.
Comme le mentionnait Carminda Mac Lorin, le FSM 2016 entrera dans l’histoire, puisque ce sera la première fois, depuis sa création en 2001 à Porto Alegre (Brésil), que cet événement rassembleur et inclusif se déroulera dans un pays du Nord. Entre 50 000 et 80 000 personnes de plus de 120 pays sont attendues à Montréal, issues de près de 5 000 organisations de la société civile locale et globale, pour 1 500 ateliers, conférences et activités artistiques. Le FSM 2016 a pour objectif de poursuivre la construction d’un monde durable et solidaire, où chaque personne et chaque peuple a sa place et peut faire entendre sa voix dans la recherche de solutions concrètes.
Le FSM a vu le jour en 2001 au Brésil pour offrir une alternative au Forum économique mondial à Davos. « L’idée était de tenir un forum non pas économique, mais social mondial centré non pas sur l’argent, mais sur l’être humain » , explique Chico Whitaker. « Puis chaque forum est différent dans son contenu, sa méthodologie et ses enjeux. La méthode est importante et est basée sur l’horizontalité, sans chef, et sur la variété des thèmes, dans le respect de la diversité de chacun », enchaîne-t-il.
Les activités du FSM 2016 seront établies grâce un système d’autoprogrammation qui sera lancé en février 2016. La programmation sera structurée en fonction de grands axes thématiques, choisis par des membres du Collectif FSM 2016 et des organisations pendant les trois séances de travail tenues du 1er au 3 octobre derniers. Parmi les grands thèmes, nous trouverons ceux-ci :
Travail décent et économie juste, Genres, diversité sexuelle et identités, Solidarité internationale pour un autre développement, Droits humains et autodétermination des peuples, Économie sociale et solidaire, Culture de la paix et prévention des conflits, Démocratisation et gouvernance de l’humanité, Migrations et citoyenneté sans frontières, Justice sociale, défense des services publics et luttes pour l’élimination de la pauvreté, Société civile, convergence des mouvements et participation citoyenne, Justice environnementale, défense de la Terre-mère et décolonisation, Communication, science, technologie et partage des savoirs.
Pour Monique Vallée, ce grand rassemblement représente une occasion à ne pas rater pour réunir la société civile autour d’enjeux importants qui nous concernent ici. « Nous sommes fiers que Montréal prenne part à cette rencontre, et elle est toute désignée à titre d’hôtesse pour un forum de cette envergure », déclare-t-elle. Alors que pour Melissa Mollen Dupuis, ce FSM ne pourrait avoir lieu sans la participation des membres des Premières Nations pour donner la parole aux sans voix. « Le FSM a cette importante mission d’éducation de la population en donnant le micro aux populations les moins soutenues par les gouvernements », souligne-t-elle en faisant référence aux femmes autochtones assassinées portées disparues.
Le processus va de l’avant avec l’appui de plus de 150 organisations de la société civile québécoise et mondiale (dont la Maison du développement durable, FTQ, Oxfam Québec, AQOCI, SUCO, CIBL 101.5, Chantier de l’économie sociale, Femmes autochtones du Québec, Regroupement québécois des groupes écologistes), et la contribution de plus d’une centaine de bénévoles. L’UQAM a officiellement annoncé sa volonté d’être partenaire de l’événement en accueillant certaines activités du FSM 2016 dans ses pavillons et espaces extérieurs.
Le FSM 2016 lance un appel à toute la société civile pour prendre part à ce processus dès maintenant, et ainsi contribuer au succès de l’édition montréalaise du plus grand rassemblement des acteurs et actrices du changement !