Ibiza - haut lieu du tourisme et de résidence d'été, mais surtout réputé depuis 1991/1992 comme une des capitales mondiales des discothèques où se rendent les plus grandes personnalités Disc-jockey de la musique électronique attirant les fêtards de la nuit
Publiés en l’espace de 24 heures, deux communiqués officiels signés par Étienne Tshisekedi wa Mulumba, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et président « présumé » élu de la RD Congo, à l’issue de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011, d’une part, et Mova Sakanya, secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD), confirment l’échec du pré-dialogue tenu depuis quelques semaines entre les délégués d’Étienne Tshisekedi wa Mulumba et de Joseph Kabila, d’abord, en Italie, à Venise - une ville portuaire du nord-est de l’Italie, sur les rives de la mer Adriatique et s’étendant sur un ensemble de 118 petites îles séparées par un réseau de canaux et reliées par des ponts - et, ensuite, en Espagne, à Ibiza - haut lieu du tourisme et de résidence d'été, mais surtout réputé depuis 1991/1992 comme une des capitales mondiales des discothèques où se rendent les plus grandes personnalités Disc-jockey de la musique électronique attirant les fêtards de la nuit.
Les libellés de ces deux communiqués portent à croire que, une fois de plus, des milliers d’euro de misérables contribuables congolais se sont envolés en fumée pour des séjours touristiques dans deux prestigieuses villes européennes en faveur des délégués de deux candidats favoris aux élections de novembre 2011. La présidence de la république et le gouvernement de la RD Congo feraient mieux de dévoiler au peuple congolais la hauteur des frais engagés pour ces tractations politiques manquées.
Ni Joseph Kabila ni Etienne Tshisekedi ne sont habilités à inviter la classe politique et les forces vivent de la nation au dialogue prévu dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba
Comme l’affirmait "Cent Tambours Mille Trompettes dans une de ses récentes publications" , il n’appartient pas aux seuls Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi d’initier et de préparer le dialogue ainsi que d’en définir, en toute aparté, les termes et les limites des discussions qui concernent tout un pays en voie des compétitions politiques. Dans un contexte strictement pré-électoral caractérisé par le principe d’égalité entre les futurs candidats et les partis politiques, ni Joseph Kabila ni Etienne Tshisekedi ne sont habilités à inviter la classe politique et les forces vivent de la nation au dialogue prévu dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Logiquement, il revient à l’ONU et à l’UA d’initier les consultations politiques en RD Congo et de nommer rapidement un médiateur conjoint, afin de pouvoir préparer et organiser le dialogue tant souhaité par l’ensemble de la classe politique, les forces vives de la nation et des masses populaires.
Ci-dessous les copies de ces deux communiqués