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Grand témoignage

Mountaga Toure se dresse en « gardien de l’Afrique » contre la France

En Amérique, en Asie et en Europe, par milliers, des élites africaines méditent silencieusement. Certaines raffermissent leurs savoirs et d’autres se mobilisent de plus en plus pour le salut des centaines de millions des populations africaines : Mountaga Toure, conseiller en développement international, est de celles-là

En dépit de sa crise morale, l’Afrique compte encore de dignes élites. Rarissimes. Échappant à la prostitution intellectuelle, elles sont condamnées à y végéter. La majorité survit, ainsi, dans leur espace naturel de vie…la terre de leurs ancêtres. 

En Amérique, en Asie et en Europe, par milliers, des élites africaines méditent silencieusement. Certaines raffermissent leurs savoirs et d’autres se mobilisent de plus en plus pour le salut des centaines de millions des populations africaines : Mountaga Toure, conseiller en développement international, est de celles-là. L’on dit de lui qu’il est une espèce humaine  de race rare et capable, avec ses idées d’élévation, non seulement de voler sans des ailes mais, surtout d’assister et nourrir les oiseaux en plein vol. Comprenne qui pourra. Incroyable mais vrai. Depuis plus de deux décennies, il est un globe-trotter discret entre  cabines La Première, Business et Économique de l’avion, de la marque américaine Boeing à la série francaise Airbus… pour sillonner de grandes villes africaines, américaines, asiatiques, européennes et pouvoir répondre à ses engagements, en tant que citoyen du monde. Dans son agenda complexe et lourdement chargé sont inscrites, en priorité, les grandes thématiques liées à la gestion des projets de développement économique, social, communautaire et culturel. 

Par ailleurs, l’ayant parcouru du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, en passant par son centre, Mountaga Toure connait l’Afrique : son histoire, ses richesses et atouts naturels, ses faiblesses, ses problèmes, ses populations, ses acteurs et leurs mentalités dominantes.  Évidemment, il connait aussi mieux le Mali, sa terre natale, de l’organisation et du fonctionnement du Palais de Koulouba (le siège de la présidence de la République) aux plus petits détails de Tombouctou surnommée « la ville aux 333 saints » ou « la perle du désert », classée par l’Unesco, à plusieurs titres, au patrimoine mondial de l’humanité. Il pratique avec autant d’aisance le français, l’anglais et le bambara, la langue nationale du Mali.

À Montréal, sortant d’un rassemblement printanier du Nouveau Parti Démocratique (NPD) du Canada dont il fait partie, Mountaga Toure a répondu à quelques questions de « CENT TAMBOURS MILLE TROMPETTES »

Quand un président est investi au Mali, au Congo ou ailleurs, la première visite est réservée à la France. Ce n’est pas le cas des Anglophones. Les Anglophones ont une autre culture. Mais les pays de l’Afrique francophone se complaisent dans cette domination. Ils se complaisent dans cette complémentarité virtuelle. Mais qui, en réalité, n’est qu’une perpétuation d’une domination d’une structure sur une autre

CENT TAMBOURS MILLE TROMPETTES (CTMT) : Comment va l’Afrique?

Mountaga Toure (MT) : L’Afrique est devenue indépendante, généralement vers les années 1960. Mais, en 2015, si vous me demandez comment va l’Afrique? Je dis l’Afrique est toujours sous la dépendance d' anciens colons. Dans la mesure où nous continuons d’aller prendre nos ordres chez les colons. Quand un président est investi au Mali, au Congo ou ailleurs, la première visite est réservée à la France. Ce n’est pas le cas des Anglophones. Les Anglophones ont une autre culture. Mais les pays de l’Afrique francophone se complaisent dans cette domination. Ils se complaisent dans cette complémentarité virtuelle. Mais qui, en réalité, n’est qu’une perpétuation d’une domination d’une structure sur une autre. Bref, l’Afrique ne se porte pas bien. Mais l’Afrique va mieux. Elle va mieux parce qu’elle a pu récupérer « son indépendance ». Il y a quelques leaders qui sont en train de comprendre qu’il est temps maintenant de changer les comportements et de changer les règles du jeu. Et, il y a l’arrivée des réseaux sociaux qui font que, vous et moi, nous sommes en train de comprendre très vite, certainement mieux que ce qui sont en train de poser un certain nombre d’actes qui ne sont pas à l'honneur de l’Afrique. Je donne un exemple : ces personnes qui prennent tous les jours les bateaux pour essayer d’aller à la méditerranée, qui savent qu’elles vont mourir, mais elles décident de se jeter dedans, parce que c’est le désespoir. Le désespoir, parce qu’il y a une situation économique exsangue, une situation qui fait qu’on ne peut pas retenir les gens. Il faut qu’ils aillent. Ils disent que « Si je dois mourir, autant mourir à la mer que de mourir là où je suis. Ils viennent prendre nos richesses, mais ils ne veulent pas de nous ». Il est temps maintenant que l’on puisse vraiment réfléchir à cela. Abandonner les discours révolutionnaires qui ne sont pas suivis des faits. Il est temps que l’on réfléchisse très lucidement et qu’on regarde comment on peut mieux faire. Si vous-même, vous voyez, au niveau de différents pays, les rébellions qui sont partout, les présidents qui ne veulent plus partir, les constitutions qui sont révisées. Les révisions constitutionnelles qui entrainent des mouvements avec toujours des morts innocents. Je pense que l’Afrique est en train de vivre  des challenges. C’est vrai, il y a une Union africaine, hier appelée "Organisation de l’unité africaine" (OUA) dont les pays membres sont en train de se battre, de chercher à voir ce qu’ils peuvent faire. Mais on a encore un long chemin à parcourir.

Nous, nous ne voulons pas de leaders qui sont prêts à marcher sur des cadavres pour arriver au pouvoir. Nous voulons des leaderships qui pensent des actions réfléchies qui peuvent amener le changement. Nous ne voulons pas de ces présidents qui veulent s’éterniser au pouvoir...

CTMT : Parlant récemment de la problématique du leadership en Afrique, Jean Ping, ancien président de la commission de l’Union africaine, n’a pas hésité un seul instant à jeter l’anathème sur l’Afrique du sud en déclarant avec insistance que « l’Afrique du sud, c’est de petits voyous! » Que vous inspire cette litote de Jean Ping?

MT : Je suis choqué. Profondément choqué et indigné par cette déclaration de Jean Ping. Je ne connais pas le contexte. Mais je trouve qu’on ne peut pas traiter tout un peuple d’un qualificatif que moi je n’ose pas reprendre. Maintenant, allons-y au fond des choses, Jean Ping est candidat quelque part. Il veut être président. C’est son droit, face à un adversaire qui n’hésite devant rien pour rester à son pouvoir. Et c’est ce problème de leadership que je venais d’évoquer. Il est temps qu’on repense cette question de leadership. Nous, nous ne voulons pas de leaders qui sont prêts à marcher sur des cadavres pour arriver au pouvoir. Nous voulons des leaderships qui pensent des actions réfléchies qui peuvent amener le changement. Nous ne voulons pas de ces présidents qui veulent s’éterniser au pouvoir, qui passent par tous les moyens possibles pour rester au pouvoir, parfois encouragés par ceux qui sont en train d’être leurs opposants. Donc, moi je pense que ce problème-là est à repenser à l’ensemble. Et c’est à nous, qui avons eu la chance d’aller un peu à l’école, de comprendre un peu quelque chose, de sonner l’alarme pour dire que, en 2015, il est temps que nous changions de comportement, de mentalité : restructurer tout, en quelque sorte. Voilà ce que m’inspire cette déclaration de Jean Ping.

L’Accord d’Alger est censé mettre fin à cette rébellion. Mais, regardons un peu le chemin parcouru. Quel gaspillage d’énergies! Quel gaspillage en vie humaine! Quel gaspillage en ressources humaines! C’est un gâchis total qu’un pays aussi grand que le Mali se retrouve dans cette histoire de conflit sans fin, une rébellion cyclique avec des acteurs qui changent tout le temps

CTMT : Au Mali, rien de va, comme partout en Afrique. Qu’est ce qui serait à la base de la situation politique, économique et sociale qui y prévaut actuellement. Quelles sont, pour selon vous, les pistes de solution à cette crise?

MT : Si vous voulez comprendre le problème du Mali, il faut d’abord comprendre les problèmes des richesses naturelles ou ressources naturelles. Le problème du Mali, c’est son pétrole. C’est ces ressources naturelles qui n’ont pas été exploitées. Tout est parti de là. C’est-à-dire qu’il y a une guerre de positionnement pour faire main basse, comme dans les autres pays, sur tout ce qui est comme richesse souterraine. Tout est parti de là. C’est vrai maintenant, dans la réalité sur le terrain, nous sommes aujourd’hui en proie à une rébellion armée. Les gens sont en train de faire des négociations. L’Accord d’Alger est censé mettre fin à cette rébellion. Mais, regardons un peu le chemin parcouru. Quel gaspillage d’énergies! Quel gaspillage en vie humaine! Quel gaspillage en ressources humaines! C’est un gâchis total qu’un pays aussi grand que le Mali se retrouve dans cette histoire de conflit sans fin, une rébellion cyclique avec des acteurs qui changent tout le temps. Et je vous assure que, pour mieux comprendre ce problème, il faut être au Mali voir les populations de Gao, Tombouctou, Mopti et voir la psychose dans laquelle ces populations évoluent. Parce qu’elles ne savent plus avoir confiance à qui que ce soit. Parce que, quand un chef de l’État fait une déclaration aujourd’hui et demain fait une autre déclaration, après demain une autre déclaration encore, quand les rebelles se réveillent brusquement du jour au lendemain et viennent piller dans une ville, bref, quand l’insécurité devient pratiquement la règle, les populations deviennent désorientées. Donc, il y a un grand jeu d’intérêts qui est en train de se passer au niveau de Mali. Et ces gros intérêts passent par nos différents dirigeants à qui  ils promettent peut-être des choses. Je n’en sais rien du tout. Mais ce qui est certain, ce qu’il faudrait donc qu’on regarde ensemble, en profondeur.  Qu’est ce qui ne va pas au Mali? Le mali est victime de ses richesses. Maintenant, je vais entrer dans les détails si vous me posez la question beaucoup plus précise.

Pour moi, il n’y a ni Europe, ni l’Union européenne. Il y a la France. C'est la France qui est notre Union européenne. Je ne sais même pas comment expliquer

CTMT : Quel est le rôle que peut jouer l’Union européenne en Afrique?

MT : Pour moi, il n’y a ni Europe, ni l’Union européenne. Il y a la France. C’est la France qui est notre Union européenne. Je ne sais même pas comment expliquer. Parce qu'on nous parle des États-Unis, on nous parle de la France, comme si c’est deux choses différentes. On nous parle de l’ONU. Mais, qu’est ce qui se passe au Mali? Regardons un peu au  niveau des Nations Unies. Vous avez le maintien de paix, d’un côté, le conseil de sécurité, de l’autre. Quand vous prenez le Conseil de sécurité, c’est dominé par les États-Unis d’Amérique. C’est les politiques qui vont parler, prennent des sanctions. C’est le même qui sont là-bas. L’Afrique est en train de se battre pour avoir de la place, mais elle ne l'a jamais jusqu'à présent. À côté de ce Conseil de sécurité, avec les américains à peu près à la manœuvre, vous avez le maintien de la paix qui est soit disant le corps multinational, c’est-à-dire que c’est les différents pays qui sont dedans. En réalité, ce maintien de la paix est dirigé par la France. C’est la France qui s’en sert pour régler ses problèmes avec les différents pays africains. Quand vous entendez corps de la paix, maintien de la paix, ce n’est pas ça.  C’est la France qui gère. Et Paris étant en perte de vitesse, il se sert de ça pour financer ses propres opérations à l’extérieur. Mais ça c’est des réalités que nous les personnes averties savons. Et nous avons la chance d’être ici au Canada et ailleurs pour chercher à comprendre. Mais ce n’est pas le cas des autres. Donc, je pense que c’est un amalgame qu’on fait entre différentes forces, différentes nations, ceci cela. C’est du n’importe quoi. Il faut que nous réfléchissions sur ca. Évidemment, c’est très risqué. Un dirigeant africain, qui est dans l’opposition ou qui est au pouvoir ou encore qui a envie d’arriver au pouvoir, dans nos pays, en tout cas l’Afrique de l’Ouest, il ne peut jamais critiquer de front la France. Il ne peut pas. Parce que critiquer la France de front, c’est compromettre ses chances de réussir dans les élections. C’est Paris qui décide. Donc, le fait que les gens ne peuvent pas parler de la France, on se complait dans les boucs-émissaires, on se fabrique des arguments à gauche à droite. Mais, c’est cela le vrai problème. Il faut que l’on comprenne. Le jour où l'on va comprendra cela, on va agir en conséquence et ça va aller. Évidemment, on va me dire qu’il y a eu des révolutionnaires dans le temps, comme feu Thomas Sankara et autres qui avaient dit qu’ils allaient avoir l’indépendance totale. Ils l’ont dit. Ils l’ont pensé. Ils ont essayé d’exécuter, mais vous avez vu comment ça s'est terminé. On trouvera toujours des supports comme Blaise Compaoré qu’on va placer pour préserver ces intérêts français et perpétuer cette domination. C’est triste. Mais, c’est la vérité.

Thomas Mulcair est la personne qui est parvenue à donner l’image, au niveau des canadiens, de la personne qui est la mieux placée à défendre les intérêts de la classe moyenne

CTMT : traversons un peu l’Atlantique et atterrissons au Canada. Les élections au niveau fédéral s’annoncent pour octobre prochain, quelles sont les chances que vous attribuez aux grands partis tels que le parti conservateur (PCC), le parti libéral (PLC) et le nouveau parti démocratique (NPD)?

MT : D’abord, je m’exprime à titre personnel. Ça n’engage que moi. Je suis militant du NPD. Je le dis ici. Mais, je ne parle pas au nom du NPD. Je parle en tant que personne physique.  Qu’est ce qui se passe actuellement au Canada? Le Canada est en train de vivre une situation chaotique, catastrophique, difficile, du fait du gouvernement Harper. Parce que ce gouvernement est en train de singer en quelque sorte Bush. Nous avons maintenant un gouvernement guerrier qui envoie des troupes en Irak, en Syrie pour aller combattre, pour aller s’exposer. Aujourd’hui le Canada est devenu un pays belliqueux. L’image qui est en train d’être distillé par le gouvernement Harper, c’est le gouvernement d’un pays belliqueux, un pays qui va en guerre. L’autre jour vous avez entendu que Harper est parti en Irak en cachette, comme l’avait fait dans le temps Georges Bush Junior, quand il annonçait que la guerre était finie. Donc, depuis un certain temps, depuis des décennies, ce sont les conservateurs et les libéraux qui sont en train de se renvoyer la balle. Soit c'est les conservateurs qui sont au pouvoir, soit c'est les libéraux. Ils sont en train de gérer le pays. Mais en 2011, il y a eu ce qu’on appelle "première vague rose". Cette vague a permis au NPD, sous le leadership de feu Jack Layton, d’opérer le changement. Ce qui a fait que, avec plus d’une centaine de députés, le NPD est dévenu la force de l’opposition. Et le chef de l’opposition, c’est Thomas Mulcair, le chef du NPD actuel. Mais qu’est ce qui se passe? Après cette vague orange, les conservateurs et les libéraux ont commencé à raconter des bêtises pour dire que la NPD n’est rien, ne faisant plus rien. Il est fini. Mais récemment, en Alberta, il y a eu une "haute vague rose" qui fait qu’aujourd’hui le NPD a constitué un gouvernement majoritaire au niveau de cette province (Alberta). Et aujourd’hui, nous sommes en train d’aller vers les élections du mois d’octobre, et bien le NPD a l’ambition de gagner ces élections. Quels sont les atouts du NPD? D’abord, son chef, Thomas Mulcair, qui est un homme d’expérience. Il a déjà été ministre. Il connait les affaires. Il est avocat. Il connait les réalités sur le pays. Ensuite, Thomas Mulcair est la personne qui est parvenue à donner l’image, au niveau des canadiens, de la personne qui est la mieux placée à défendre les intérêts de la classe moyenne. Récemment, vous avez suivi un budget a été voté. Un budget où il n’y a pratiquement rien de social. On est en train de couper tout ce qui est dépense sociale et autres : tout ce qui est solidarité, tout ce qui reflète l'humanisme. Ce gouvernement est en train de les couper progressivement. Ce budget a été déposé et les populations sont en train de souffrir : c’est-à-dire que les pauvres riches sont en train de s’enrichir toujours plus. On leur donne des cadeaux. La classe moyenne, elle prend de plein fouet toutes les réductions qui sont en train d’être faites. Est-ce vous me croirait si je vous disais que le gouvernement Harper est en train de construire un hôpital dernier cri qui vient d’être inauguré, avec la dernière technologie, avec tout ce que vous pouvez imaginer comme investissement et comme techniques de pointe. C’est pour donner l’impression que le gouvernement est en train de s’occuper de la santé. Mais c’est faux! Absolument faux. Vous ne pouvez pas imaginer que ce gouvernement a coupé plus de 30 milliards de dollars dans le domaine de la santé.

Le NPD, avec Thomas Mulcair, va s’employer à réparer les dégâts que les conservateurs et les libéraux sont en train de causer au Canada. Les Canadiens qui comprendront mieux verront que c’est ce choix qui va aller. Comme moi je vois la situation au Canada, je vois l’émergence de ce parti. Ce n’est pas le parti, en tant que nom. Mais, en tant que philosophie, en tant que nouvelle manière de gérer. En tout cas, en tant que nouvelle mentalité à instaurer au niveau du Canada et de redonner au Canada sa place de pays paisible, de pays calme, le pays où la qualité de vie est l’une des plus élevées du monde. il faut que cela soit maintenu. Ça ne peut pas être détruit par des calculs politiciens. On ne peut pas laisser faire ça. Le NPD a récemment tenu son congrès durant lequel une résolution importante a été prise pour les réfugiés. Cela a été fait au niveau de la commission de la communauté culturelle. Il y a quelque chose qui est en train de se faire.

Propos recueillis et introduits par Claude KAZADI LUBATSHI


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