l’objectif à court terme est de réunir 6,000.00 $ afin de commencer la fiducie dans les meilleurs délais
Dans un article précédent, Cent Tambours Mille Trompettes indiquait que malgré les hauts et les bas, la communauté congolaise de la Région de la Capitale Nationale s’organise sous le leadership de l’équipe dirigée par le président des Congolais d'Ottawa-Gatineau, Placide Mubalama. Samedi 18 juillet 2015, près d’une vingtaine de personnes se sont réunies dans la salle du Sénat de l’Université d’Ottawa entre 15 et 17 heures.
Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour :
- Présentation du projet par le Président Placide Mubalama
- Les démarches entreprises par Professeur/Abbé Augustin Ramazani du Département de Sociologie/Anthropologie, Université d’Ottawa)
- Échanges
Prenant la parole, le Président Placide a indiqué que le projet de fiducie avec l’Université d’Ottawa s’inspire de la collaboration avec La Cité Collégiale d’Ottawa avec laquelle la Communauté congolaise a mis en place une fiducie qui s’élève déjà à 20,000.00 $. La fiducie avec l’Université d’Ottawa vise ainsi à soutenir les étudiants RDCongolais de l’Université d’Ottawa. Les bourses visent à stimuler la performance et la persévérance. Les conditions pour bénéficier de cette bourse sont simples :
- Être Canadienne (Canadien) ou Résidente (Résident) Permanente (Permanent) et Étudiant à l’Université d’Ottawa
- Moyenne des notes
Compte tenu du manque des moyens financiers, l’objectif à court terme est de réunir 6,000.00 $ afin de commencer la fiducie dans les meilleurs délais. Des interventions ont suggéré d’élargir l’assiette de la fiducie à d’autres universités, mais le projet va commencer avec l’Université d’Ottawa.
...la communauté RDCongolaise a émis un chèque de 300.00 $ CAN en vue de faciliter l’ouverture de la fiducie. Mettant la main à pâte, les personnes participantes ont souscrit pour 200 $ CAN pour augmenter le montant disponible à l’ouverture à 500 $ CAN
En ce qui concerne les démarches entreprises, le Professeur Ramazani, porteur du projet et premier partenaire avec sa fondation (Renaissance et Solidarité Internationale), a rencontré le responsable des bourses et l’aide financière de l’Université d’Ottawa qui lui a donné la situation des fiducies et proposé des pistes pour y parvenir. Dans son exposé, le Professeur fait trois constats qui expliquent son engagement vis-à-vis du projet. Premièrement, les étudiants congolais dans le monde et au Canada font face à un manque criant de soutien financier. Il a pris l’exemple des bourses financées par Ministère français des Affaires Étrangères et de Coopération internationale mais pour lesquelles aucune trace n’existe à l’Ambassade de la RDC à Paris/France. Deuxièmement, l’éducation est le leitmotiv de tout développement; en tant que tel, il est important de soutenir ce projet. Enfin, la nécessité d’encadrer la jeunesse, spécialement l’élite.
Les discussions ont porté essentiellement sur l’élargissement des universités (en dehors de l’Université d’Ottawa), par exemple Ottawa-Carleton, la forme de fiducie (choisir une institution financière en lieu et place de l’Université d’Ottawa), et l’amélioration des mécanismes de communication (églises, mutualités, etc.).
Bien que consultative, cette réunion a connu une avancée majeure; il s’agit de la mise en place d’un comité de réflexion et de coordination du projet dirigé par le Professeur Ramazani. Huit personnes se sont jointes au comité. Autre fait majeur, la communauté RDCongolaise a émis un chèque de 300.00 $ CAN en vue de faciliter l’ouverture de la fiducie. Mettant la main à pâte, les personnes participantes ont souscrit pour 200 $ CAN pour augmenter le montant disponible à l’ouverture à 500 $ CAN.
La communauté Ottawa-Gatineau de la RDC lance un appel à toutes Congolaises et Congolais habitant la région de la Capitale Nationale de mettre leur expertise (levée des fonds, organisation de fiducie, planification des activités, élaboration des projets, etc.) à la disposition du comité en vue de réunir le plus rapidement possible les moyens matériels et financiers pour la réalisation du projet.
Un grand absent : La réunion n’a connu aucune représentation nationale.